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L'article provient de TVA Nouvelles

Départ de Gabriel Nadeau-Dubois: «Il se frappait à une structure qui n’est pas assez flexible», selon Rodolphe Husny

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TVA Nouvelles

2025-03-20T16:13:18Z
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La structure de Québec solidaire a eu pour effet de limiter les ambitions de Gabriel Nadeau-Dubois au cours des dernières années, ce qui pourrait avoir contribué à sa décision de quitter la vie politique, du moins temporairement, selon l’analyste politique Rodolphe Husny.

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Le co-porte-parole masculin du parti a annoncé jeudi qu’il terminera son mandat à titre de député, mais qu’il ne se représentera pas aux prochaines élections.

M. Husny est d’avis que le parti plafonnait au cours des dernières années, notamment en raison de sa structure.

«Est-ce que Québec solidaire plafonne? Oui, à 100%, et le problème, c’est leur structure, dit-il. Ça ne marche pas l’affaire de Politburo avec je ne sais pas combien de comités. Un chef, c’est un chef. Un chef doit être capable de prendre des décisions ,de discipliner les députés quand il y a des problèmes. Ça ne marche pas.»

«On peut comprendre qu’il veut peut-être une meilleure conciliation travail-famille, il n’est pas le premier à le faire, on a vu Marwah Rizqy, mais moi je pense que c’est un retrait pour mieux revenir et qu’il se frappait à une structure qui n’est pas assez flexible, ajoute-t-il. Il n’est pas dans le bon véhicule pour atteindre le pouvoir.»

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• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission de Benoit Dutrizac, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

L’ancienne députée du Parti québécois, Elsie Lefevre, est du même avis.

Elle voyait un «redoutable parlementaire» en Gabriel Nadeau-Dubois.

«Ça fait quand même près de 15 ans qu’il est impliqué de près ou de loin dans le mouvement étudiant et ensuite en politique, avance-t-elle. C’est un parcours exceptionnel. C’est un jeune homme très talentueux, tant sur les contenus que dans la livraison. En chambre, il était redoutable parlementaire. Je ne suis pas inquiète qu’on va le revoir sur la scène publique.»

«J’identifie le départ de Manon Massé [comme début du déclin], ensuite on a eu Catherine Dorion avec son livre, ça a fait mal, continue-t-elle. Ensuite on a eu Émilise Lessard-Therrien, qui elle aussi a reproché à Gabriel Nadeau-Dubois de ne pas lui laisser d’espace, et finalement la crise avec Haroun Bouazzi.»

Voyez l’analyse complète dans la vidéo ci-dessus

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