Denis Coderre sait ce qu’il fait!

Certains lui prédisent l’écrasement ou l’humiliation, mais Denis Coderre n’est pas né de la dernière pluie et, s’il se lance dans la campagne à la chefferie du Parti libéral du Québec, c’est qu’il sait qu’il y gagnera quelque chose.

Il y gagnera quoi? Pas la chefferie, mais, en se rangeant du côté du vainqueur, un beau rôle de ministre.

De Coderre, j’aime la ténacité à la Rocky Balboa, mais c’est tout. Ce politicien bas de gamme s’exprime mal et il en est fier parce que ça fait peuple.

C’est le solstice d’été que notre sanctifié de Compostelle a choisi pour nous annoncer sa grande nouvelle! Pas besoin d’être Nostradamus pour deviner: Coderre va briguer le poste de chef du très peu crédible Parti libéral du Québec. 

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Tournée

Ce sera amusant de voir Coderre faire sa tournée de séduction en dehors de Montréal pour parler aux Québécois au nom du plus anti-québécois des partis politiques québécois...

Lui qui porte une casquette des Expos de Montréal pour faire croire qu’il fera revenir le baseball en ville se coiffera-t-il d’une tuque des Nordiques devant les gens de Québec pour faire miroiter un retour de l’équipe?

Comme l’ignorance de l’Histoire est le vice du Québec, Coderre ira claironner partout qu’il veut œuvrer à la «réconciliation» avec les Autochtones... alors que nous n’avons jamais eu de guerres avec les peuples autochtones! À une nation près, ils étaient nos alliés contre les Anglais. 

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Il aura des appuis

Denis Coderre saura catalyser les votes d’une catégorie d’électeurs libéraux quétaines qui se diront qu’il est le plus populaire!

Croyez-moi: cet homme aura des appuis. Les sondages montrent un «dégonflement» pendant sa disparition à Compostelle, mais sa cote remontera aussitôt que le bonhomme sautera dans l’arène. Et les 12% d’appuis à Coderre ne sont pas aussi faméliques que le 5% d’appui à Antoine Dionne Charest qui serait pourtant, à mon avis, un sérieux candidat, s’il le voulait.