Démence à la Maison-Blanche


Normand Lester
Les journalistes Jake Tapper (CNN) et Alex Thompson (Axios) dans leur livre Original Sin (Péché originel) qui va être publié mardi, démontrent que, malgré les preuves alarmantes du déclin cognitif de Joe Biden, ses proches ont tout fait pour cacher la vérité afin qu’il se présente à la présidentielle de 2024.
Sa femme Jill, son fils Hunter et un petit entourage d’assistants, sa «garde rapprochée», savaient que sa débilité mentale le rendait inapte à gouverner les États-Unis. Pourtant, Biden et ses proches refusèrent qu’il se soumette à des tests cognitifs.
Leur dissimulation mensongère a porté un coup terrible au pays et devrait être l’objet d’une enquête du Congrès. J’y reviendrai plus loin.
En 2023, le procureur spécial Robert Hur témoigna devant le comité judiciaire de la Chambre que Joe Biden avait des facultés mentales tellement déclinantes qu’il ne pouvait être poursuivi pour avoir conservé des documents classifiés après avoir quitté la vice-présidence.
D’ailleurs, Biden donna moins de conférences de presse et d’entrevues que tous ses prédécesseurs depuis Ronald Reagan qui a quitté la Maison-Blanche en 1989 à 77 ans. La maladie d’Alzheimer commençait à ronger son esprit: selon son ancien chef de cabinet, sa femme Nancy, assistée par son astrologue, prenait ses décisions présidentielles.
Plutôt faire confiance à Trump
Lorsqu’en milieu de campagne, Biden a montré sa faiblesse d’esprit à la planète entière dans son débat avec Trump, le Parti démocrate a été obligé de jeter son dévolu sur Kamala Harris. Les Américains lui ont préféré Trump, un psychopathe inculte, narcissique et égocentrique, entouré d’une racaille de personnages tout aussi méprisables que lui.
Et Trump n’est pas mentalement plus apte que son prédécesseur. Il montre constamment ses problèmes cognitifs en tenant des propos incohérents et/ou insensés.
Les républicains oseront-ils constituer une commission pour enquêter sur les graves allégations du livre Original Sin? Devraient d’abord être appelés à témoigner sa femme et son fils Hunter. Ce dernier savait qu’il irait en prison à moins que son père n’use de son pouvoir présidentiel pour que lui soit accordé le pardon. Même s’il a été battu, Biden s’est empressé à lui pardonner avant de quitter la Maison-Blanche. Il s’était pourtant engagé à ne pas le faire.
Si jamais la démocratie américaine survit à l’actuel président dément et que les démocrates reviennent au pouvoir, ils devraient aussi mener une telle enquête pour aussi appeler à témoigner l’ex-attorney général Merrick Garland, l’imbécile qui a laissé traîner sans conséquence judiciaire pendant près de deux ans la tentative de coup d’État de Trump du 6 janvier 2020.
D’un fou à l’autre
Quant à la santé mentale de Trump, il faudrait vraiment qu’il perde les pédales pour que son cabinet invoque le 25e amendement de la Constitution pour le déclarer inapte et le remplacer par le vice-président J.D. Vance.
Les présidents devraient être soumis annuellement au test MoCA (Montreal Cognitive Assessment) [évaluation cognitive de Montréal], universellement accepté pour détecter les problèmes mentaux. Les États-Unis devraient aussi s’inspirer de l’Église catholique pour interdire aux plus de 80 ans d’occuper des fonctions électives, tant au Congrès qu’à la présidence.