Délabrement de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont: les élus montréalais font monter la pression

Les élus montréalais mettent à leur tour de la pression sur Québec pour aller de l’avant avec les travaux de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont dont les retards menacent selon eux le développement de l’est de la métropole.

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«Les travaux sont nécessaires, urgents. Si on attend, ça va être pire, ça va coûter plus cher, il faudra les faire en urgence», a lancé le nouveau chef de Projet de Montréal, Luc Rabouin, en marge du Sommet de l’est, au Stade olympique lundi

Le dossier de l’Hôpital Maisonneuve Rosemont était sur toutes les lèvres lors l’événement qui réunissait près d’un millier d’élus et autres intervenants du monde municipal.

Il n’y a plus d’échéancier précis pour le début des travaux depuis que le ministre de la Santé Christian Dubé a admis la semaine dernière avoir «précipité» l’annonce des travaux pour l’été 2024.

«On n’avancera pas»

«On a beau parler de projets de logement, de tramway, si on n’a pas un hôpital pour soigner notre monde, on n’avancera pas», a déploré Caroline Bourgeois, mairesse de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles.

Elle a rappelé que l’hôpital desservait un demi-million de personnes, soit l’équivalent de la ville de Québec.

«L’hôpital ne répond pas aux besoins qu’on a maintenant. Il faut se dépêcher, sortir des sous si on ne veut pas être en retard», a souligné la candidate d’Ensemble Montréal à la mairie de Montréal, Soraya Martinez Ferrada.

«J’ai vu les plans et devis, c’est rassurant, mais, maintenant, il faut le faire», a-t-elle ajouté.

Le pdg de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal, Jean-Denis Charest, a demandé que les travaux commencent dès ce printemps.

La ministre de l’Économie Christine Fréchette n’a pas été en mesure de dire si cet échéancier était possible.

«On y travaille, on va accélérer le rythme, on va retourner toutes les pierres et on va voir ce qui est possible de le faire», s’est-elle contentée de dire.

PSPP en fait une affaire personnelle

Le chef du Parti québécois Paul St-Pierre Plamondon s’est engagé à lancer les travaux « dans les mois » suivant l’élection d’un gouvernement péquiste.

«J’en fais une affaire une affaire personnelle [...] Chaque mois qu’on perd, c’est l’aggravation de cet hôpital-là qui est complètement désuet [...] Je n’accepte pas qu’on parle d’économie, d’attachement à l’Est pendant qu’on recule sur l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont», a-t-il dit.