À VOIR: David Reinbacher marque à son premier match avec le Rocket

BELLEVILLE, Ontario | David Reinbacher ne pouvait pas demander mieux pour son premier match avec le Rocket de Laval, vendredi soir. Le défenseur a inscrit son premier but dans la Ligue américaine de hockey et goûté à sa première victoire en Amérique du Nord.

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Discret mais efficace jusque-là, Reinbacher a effectué une belle montée avant de servir un tir parfait au gardien Mads Sogaard, en milieu de troisième période. Il égalait ainsi le pointage 2 à 2 quelques instants après le filet de Lias Andersson en supériorité numérique.

«C’était amusant, j’aime gagner et je suis heureux pour l’équipe, a exprimé la troisième étoile de la rencontre. J’étais à l’aise pour un premier match.»

«J’ai été impressionné par Reinbacher, a pour sa part indiqué Andersson. Mais il est avant tout un bon jeune et il est humble. Jouer à Belleville, dans un match qui s’apparentait aux séries, ce n’est pas facile.»

C’est un autre choix de premier tour du Canadien, en 2021, Logan Mailloux, qui a scellé l’issue de la rencontre en prolongation, procurant un premier gain en de telles circonstances au Rocket cette saison après six échecs.

Mailloux, qui a établi une nouvelle marque d’équipe pour un arrière avec un 14^e filet, a aussi eu de bons mots pour son nouveau coéquipier, fraîchement débarqué depuis quelques jours de la Suisse, où Kloten a connu une campagne difficile.

«Il a très bien paru. Il a réussi un but de malade. Il a joué physique et a utilisé sa vitesse», a résumé Mailloux.

Un deuxième but cette saison

Reinbacher n’a eu besoin que d’un match pour toucher la cible avec le club-école du Tricolore, lui qui n’avait obtenu qu’un but en 35 parties avec Kloten cette saison.

«Il était nerveux ce matin, mais dès son premier shift [présence], il était correct, a remarqué son entraîneur-chef, Jean-François Houle. Il a fait de très bonnes sorties de zone, il a bien communiqué avec ses coéquipiers.»

«Il couvre beaucoup de glace, a-t-il poursuivi. C’est un grand bonhomme avec un bon coup de patin, par avant et par arrière. Il a fait d’excellents jeux.»

L’Autrichien de 19 ans a ainsi fait plaisir aux nombreux partisans du Rocket et du Canadien présents au CAA Arena de Belleville, à seulement 3h30min de voiture de Montréal. Les chandails tricolores étaient nombreux et les visiteurs ont été les premiers à se faire entendre, chantant «Let’s go Rocket!».

En désavantage numérique

Comme annoncé après l’entraînement matinal, Houle a utilisé Reinbacher à court d’un homme. 

Trois fois lors de l’engagement initial, il a aidé les siens à écouler le temps avec succès. Il a été en mesure de bien lire le jeu, de couper des passes et de dégager son territoire.

Cinq défenseurs

À l’instar de ses coéquipiers, la deuxième période a été un peu plus compliquée pour l’espoir du Tricolore, sélectionné cinquième au total du plus récent repêchage.

En l’absence de William Trudeau, blessé à une main en bloquant un lancer lors de la première, le Rocket a dû se débrouiller à cinq défenseurs pour le reste de la rencontre. Reinbacher a donc vu plus d’action, évoluant aux côtés de Tobie Paquette-Bisson, de Logan Mailloux, d’Olivier Galipeau et de Justin Barron, ce dernier ayant disputé un excellent match.

Lors de ses premiers entraînements, cette semaine, Reinbacher avait été jumelé au vétéran Paquette-Bisson. Vendredi soir, il a dû s’adapter à tous ses nouveaux coéquipiers.

Jeu rapide

Et ça semblait aller un peu vite pour lui lorsque les Senators ont commencé à exercer plus de pression.

«[Dans la Ligue américaine], on garde la rondelle dans le fond de la zone, on doit gagner nos batailles dans les coins et les joueurs sont plus talentueux et rapides», a constaté Reinbacher.

▶ Le Rocket affrontera encore les Senators à Belleville, samedi, avant de se rendre à Toronto pour visiter les Marlies dimanche. Deux rivaux qui luttent avec Laval pour une place en séries.

▶ Jakub Dobes est devenu le premier gardien de l’histoire du Rocket à signer 20 gains en une saison.