«Je suis plus à l’aise à Montréal qu’à Toronto»: une fois de plus, l’Omnium Banque Nationale ne sourit pas à Denis Shapovalov

Jessica Lapinski
La dernière victoire de Denis Shapovalov à l’Omnium Banque Nationale remonte au 5 août 2019 et le Canadien devra attendre une année de plus pour en ajouter une nouvelle à son palmarès. «Shapo» a perdu un match qui était pourtant à sa portée mardi, au deuxième tour, à Toronto.
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«Je n’ai pas été battu. J’ai perdu», a pointé l’Ontarien de 26 ans devant les médias présents dans la Ville Reine, à la suite de sa défaite de 7-6(4) et 7-5 aux mains de l’Américain Learner Tien, 61e mondial.
Il s’est senti nerveux
Shapovalov, 22e tête de série, s’amenait pourtant à Toronto avec de belles sensations dans sa raquette. Il y a deux semaines, il remportait à Los Cabos, au Mexique, le quatrième titre de sa carrière, son second en 2025.
Et il a mené dans chacune des manches contre le jeune joueur de 19 ans, sans pouvoir maintenir le rythme jusqu’au bout. Shapo a eu les devants 5-2 dans la première, puis 5-3 dans la seconde.
«J’ai eu les deux manches entre les mains, mais je me suis senti nerveux, a reconnu Shapovalov, coupable de huit doubles fautes. Je ne me sentais pas si bien sur le terrain. J’ai aussi été malchanceux par moments.»
Le Canadien se félicitait tout de même d’être «resté fidèle à son jeu» agressif, un mantra qu’il a répété dernièrement. Et ce, même s’il a finalement laissé filer chaque manche en commençant à accumuler les fautes directes.
Il ne connaissait pas la guigne
Shapovalov n’était apparemment pas au courant que sa guigne au Canada durait depuis longtemps. Il a déclaré ne pas tenir compte de ce genre de statistiques.
Mais il a reconnu être plus à l’aise sur la surface de jeu «à Montréal qu’à Toronto». Et comme de fait: sa dernière victoire à l’Omnium Banque Nationale, le Canadien l’a remportée au Stade IGA, devant le Français Pierre-Hugues Herbert.
Et qui ici ne se souvient pas de cette superbe épopée jusqu’en demi-finale à seulement 17 ans, quand il avait vaincu au passage un certain Rafael Nadal, enflammant du même coup le central?
«C’est dommage, a-t-il dit au sujet de ses insuccès répétés chez lui. C’est un tournoi important, que je traite comme n’importe quel Masters 1000. Les dernières fois que j’ai joué ici, je ne me sentais pas tout à fait confortable sur le court. J’ai connu de grands succès à Montréal. Mais ça arrive, qu’une surface convienne moins à un type de jeu.»
Tout de même, il serait bon d’avertir Shapo (qui ne regarde pas ce genre de statistiques) que de ses quatre revers consécutifs au Canada, deux sont survenus à Montréal...
– Avec l’Agence QMI