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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Défaite en cinq manches à Wimbledon: Gabriel Diallo a donné des sueurs froides à l’un des meilleurs joueurs au monde

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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2025-07-02T21:22:07Z
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Gabriel Diallo avait tout un test devant lui pour son match de deuxième tour à Wimbledon. Sur le prestigieux court numéro 1 du tout aussi prestigieux All England Club, le Québécois était opposé à l’Américain Taylor Fritz, cinquième tête de série, qui était devenu l’homme à battre sur gazon dans les dernières semaines.

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Et Diallo n’était pas si loin de réaliser l’exploit. Un bris, à mi-chemin dans la manche ultime, aura finalement fait la différence dans ce match aussi relevé que divertissant, que Fritz a remporté 3-6, 6-3, 7-6 (0), 3-6 et 6-3 dans un duel qui a duré pas moins de 3h06.

La réaction de Fritz à la fin du match voulait tout dire. Après une accolade avec le Montréalais de 23 ans, durant laquelle il lui a glissé quelques encouragements à l’oreille, l’Américain a poussé le hurlement de la victoire.

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Il y a cru jusqu’au bout

Il a eu chaud, le finaliste du dernier US Open, tenant de deux titres sur herbe en 2025. Il a eu mal, aussi: un plongeon lui a laissé la peau du bras droit écorchée jusqu’au sang, forçant la prise d’un temps d’arrêt médical.

Diallo, lui, y a cru jusqu’au bout. Même sur le service de Fritz dans le dernier jeu du match, le 40e mondial a continué de pousser, dans l’espoir d’arracher un bris qui aurait fait perdurer le débat.

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Ce fut vain, mais ce fut aussi le témoignage de la grande confiance qui habite le Québécois, vainqueur il y a trois semaines de son premier titre ATP, sur l’herbe de Bois-le-Duc.

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Avec une légende dans son box

Et pourquoi pas? Malgré les 35 rangs qui séparent les deux joueurs au classement, Diallo a souvent su échanger coup pour coup avec le favori, sa grosse première balle le dépannant au besoin. 

Créatif et anticipant bien le jeu, le géant de 6 pi 8 po a aussi su se tirer de l’impasse avec un as sur sa deuxième à la quatrième manche, faisant bondir de son siège le champion de Wimbledon en 1987, l’Australien Pat Cash, qui était assis dans son box aux côtés de l’entraîneur Martin Laurendeau. 

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Son plus grand faux pas aura finalement été de laisser Fritz tirer profit d’une baisse de régime sur son service dans la manche ultime. 

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Malgré la défaite, le test de Diallo n’a pas été raté pour autant. Il devrait pointer au 38e rang sur l’ATP lors de la prochaine parution du classement. Et il a prouvé que l’écart qui le sépare de l’élite s’amenuise aussi rapidement que l’un de ses services à 210km/h. 

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