Découvrir le cinéma autochtone
Le Journal vous propose cinq films pour célébrer la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

Maxime Demers
Le cinéma autochtone est en pleine effervescence depuis quelques années au Québec. Pour souligner la deuxième Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, qui a lieu aujourd’hui, Le Journal a concocté une liste de cinq films réalisés ou écrits par des artistes issus des nations autochtones de la province.
Le Dep

Sorti en 2015, ce premier long métrage de la réalisatrice d’origine mohawk Sonia Bonspille Boileau nous transporte dans le dépanneur d’une communauté autochtone du Québec. Un soir, la fille du propriétaire de l’établissement (Eve Ringuette) sera victime d’un vol à main armée qui la troublera pour plusieurs raisons.
Kuessipan

Réalisée par Myriam Verreault, cette adaptation du roman de l’auteure innue Naomi Fontaine a été récompensée dans plusieurs festivals à travers le monde depuis sa sortie en salle, en 2019. Le film relate l’amitié entre deux jeunes femmes qui ont grandi ensemble dans la communauté innue d’Uashat, sur la Côte-Nord.
Je m’appelle humain

Récipiendaire du Prix collégial du cinéma québécois (remis par les étudiants de Cégep) en 2020, ce lumineux documentaire de la réalisatrice d’origine abénakise Kim O’Bomsawin s’intéresse à l’œuvre et au parcours de la poète innue Joséphine Bacon.
Beans

Dans ce drame percutant qui a remporté le prix Écran canadien du meilleur film l’an passé, la cinéaste mohawk Tracey Deer revient sur les événements de la crise d’Oka en racontant l’histoire du point de vue de la jeune fille de 12 ans qu’elle était à l’époque.
Bootlegger

L’intrigue de Bootlegger, premier long métrage de l’artiste multidisciplinaire d’origine algonquine et française Caroline Monnet, est campée dans une réserve autochtone du Nord-du-Québec, où un débat sur la vente d’alcool libre fait rage. Le film met en vedette Pascale Bussières dans la peau d’une contrebandière qui profite du trafic illégal d’alcool.