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Culture

Découvrez pourquoi Sonia Cordeau aime réciter ses prières

La deuxième saison de la série «Inspirez expirez» sera disponible le 3 juillet sur Crave.

Patrick Seguin / TVA Publications
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Samuel Pradier

2025-06-26T10:00:00Z
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Comédienne et autrice pour la télévision, Sonia Cordeau a plusieurs cordes à son arc. À l’approche de la sortie de la deuxième saison de sa série Inspirez expirez, elle a accepté de nous livrer quelques secrets.

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1) J’ai eu envie d’être autonome très jeune

Je ne sais pas pourquoi, mais très jeune, j’avais déjà hâte d’habiter à Montréal dans mon appartement et d’être autonome. Il y avait pourtant beaucoup d’amour dans ma famille, mais j’ai rapidement eu envie de faire mes affaires. Montréal représentait la liberté, la possibilité de vivre des expériences en tous genres et d’avoir accès à la culture. J’avais l’impression qu’il y avait quelque chose de plus spontané en ville par rapport à la banlieue. Je pratiquais déjà la danse et j'écrivais des petites histoires, des poèmes sur ma machine à écrire. J'ai toujours eu envie de faire quelque chose d'artistique. Par la suite, j’ai mis beaucoup de temps avant de revenir à l’écriture. Au Conservatoire, j'écrivais un peu, mais c’est surtout avec Les Appendices que j'ai vraiment appris à écrire. Aujourd’hui, j'aime écrire pour la télé, mais je ne pense pas faire un roman un jour.

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2) Je suis très gênée

J’ai commencé à faire de l’improvisation lorsque j’étais adolescente. C’est ce qui m’a amenée à me dire que j’avais des talents d’actrice. Je faisais aussi du théâtre au secondaire. J’étais très timide, et je le suis encore. Je pense que c’est dans ma personnalité d’être assez discrète. Étrangement, je ne veux pas tant avoir la lumière sur moi, mais en même temps, je veux faire ce métier dans la vie. L’improvisation m’a un peu ouvert les ailes. Comme j’avais une amie qui s’était inscrite en impro, je me suis dit que je m’inscrirais aussi. J’en avais vu à la télé, et ça m’avait beaucoup marquée. Comment ai-je trouvé le courage de m’inscrire et de me lever à un moment donné pour me jeter là-dedans? Ça demeure un grand mystère pour moi. L’impro a changé ma vie. Je pense que c’était mon destin. Le moment marquant de mon adolescence, ç'a été ma rencontre avec les gars des Appendices quand j'étais au secondaire. Ce sont des gens avec qui je travaille encore et aussi des amis très précieux pour moi.

3) J’ai vendu des fleurs à la sortie du métro

Parmi mes premiers emplois, j’ai gardé des enfants. J’ai vraiment détesté ça. J’ai vite compris que ce n’était pas pour moi. Puis, quand je suis arrivée à Montréal, à l’âge de 17 ans, j’ai vendu des fleurs dans un kiosque, au coin de Saint-Denis et de Maisonneuve. C’était un environnement difficile et j’ai vécu beaucoup de choses, alors que j’étais très jeune pour gérer tout ça. Cet emploi, qui m’a fait voir des réalités différentes, m'a permis de m’endurcir. Je me souviens d’un gars, un matin, qui me parlait. Il était tellement intoxiqué qu’il ne savait plus qui il était. C’était quand même spécial comme situation. J’ai rapidement compris que la vie pouvait être très difficile pour certaines personnes. Toutefois, j’en ai gardé un amour infini des fleurs. Fleuriste est encore un métier que je pourrais faire si tout devait s’arrêter. Je me dis que si j’allais faire des bouquets tranquillement dans mon coin, mon côté introverti serait bien nourri.

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4) J’ai été élevée dans un milieu très catholique

Quand j’étais jeune, j’allais à l’église avec ma famille. J’étais dans la chorale et j’ai même servi la messe. Je pense que ça m'a donné le goût de faire des spectacles parce que, pour moi, c'était comme un spectacle. Je trouvais ça le fun. J'avais mes petits sons de cloche à faire. J’aimais avoir des responsabilités. J’ai encore un attrait pour l’iconographie catholique. Une petite image de la Sainte Vierge, ça peut encore m'apaiser. Ça peut sembler bizarre, mais ce sont des choses qui sont reliées à ma famille, à ma mère, à mon enfance. Par ailleurs, je connais encore mes prières. Je peux me mettre à les réciter avant de m’endormir, mais c’est plus comme un texte appris par cœur qui me fait du bien. J’aime tout le décorum autour de la religion, ce qui ne m’empêche pas de dénoncer tout ce qui se passe au sein de l’Église catholique. Je trouve qu’on se sert de la religion pour nous vendre des choses. Ça devient une business de la spiritualité. Je me tiens loin de tout ça. Et je n’ai pas de croyances particulières.

Avec son conjoint, Stefie Shock.
Avec son conjoint, Stefie Shock.

5) Stefie et moi avons une admiration mutuelle

Stefie et moi, nous sommes ensemble depuis neuf ans. On se soutient et on s'encourage beaucoup. On forme vraiment une équipe - ce qui n’était pas toujours le cas dans mes relations précédentes. C’est très précieux pour moi. On a développé notre propre humour ensemble et on se fait beaucoup rire l’un et l’autre. C'est très important dans un couple. Il n’y a pas grand-chose qui me fait plus plaisir que de faire rire mon chum. J’ai toujours été avec des gens qui sont des créateurs. J’aime avoir à mes côtés un amoureux qui crée des choses. Parfois, ça peut nous rendre un peu fous, on est dans notre bulle, mais ça nous permet de mieux nous comprendre.

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6) L’Islande est comme une autre planète

En 2017, je suis parti en Islande avec mon amie comédienne Raphaëlle Lalande, et ce voyage me revient souvent en tête. Quand je suis arrivée en Islande, j'ai eu l'impression de me retrouver sur une autre planète en raison des paysages, mais aussi des humains, qui sont vraiment relax et profondément gentils. Il n’y avait rien d’irritant, aucune impatience nulle part, alors que je peux facilement devenir impatiente. Ce voyage m’a fait un grand bien. On a fait énormément de voiture et, comme je ne conduis pas, j’étais la copilote de Raphaëlle, mais on formait une bonne équipe. On voyait des paysages hallucinants, on croisait des moutons... On devait même s’arrêter tellement on pleurait parce que c’était beau. Je tripais sur la chanteuse Björk depuis mon adolescence. C’était donc comme un rêve pour moi d’aller en Islande.

7) J’aurais aimé me trouver plus rapidement

J’aurais aimé assumer plus vite mon désir d’être comédienne parce que j’ai un peu fait n’importe quoi au cégep. Je n’assumais pas ce désir. Je disais que je voulais faire de l’art visuel. J’ai eu tout de même l’occasion d’apprendre plein d'autres affaires, alors ce n’est pas un gros regret. En fait, je me trouvais un peu naïve de penser que je pourrais être comédienne, alors j’ai commencé par faire des décors. J'aimais beaucoup ça. J’ai aussi fait des costumes parce que ma mère m'avait appris à coudre très jeune. Je suis quand même assez manuelle. J’ai voulu m’inscrire en scénographie, mais en y allant, j’ai réalisé que ça m’ennuierait de ne pas être la fille sur scène. J’ai plutôt décidé de faire les auditions pour les écoles de théâtre et j’ai finalement été acceptée au Conservatoire.

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