Découvrez pourquoi Éléonore Lagacé a des visions

Flamboyante à chacune de ses apparitions à la télévision, la chanteuse a la musique dans le sang. Mais si on connaît bien son parcours professionnel, on en sait beaucoup moins sur la jeune femme assumée qu’elle est aujourd’hui. Elle a accepté de lever un coin du voile.

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1. J’ai adoré les étés de mon enfance

J'aimerais beaucoup revivre tous les étés de mon enfance. C’était la partie de l’année que j'attendais le plus! D’abord, j’allais régulièrement dans un camp musical qui était très important pour moi. Ensuite, je partais en vacances dans le Maine avec mon cousin Oli, qui a le même âge que moi, et ma petite sœur, Ariane. L’école n’était pas l’endroit où je me sentais le mieux, et faire de la musique n’a jamais été un problème pour moi, puisque j'ai grandi dans une famille de musiciens. La musique était toujours présente à la maison. Des répétitions se tenaient parfois dans notre salon, il y avait un va-et-vient constant de musiciens et toujours beaucoup d’instruments: un piano, des guitares, des percussions, la contrebasse de mon père... J’aimais beaucoup ça.

2. La musique a adouci mon adolescence

Le secondaire n’a pas été nécessairement facile pour moi parce que j’avais du mal à rester assise dans une classe. Je n’aimais pas vraiment ça. J'ai ensuite découvert le camp musical père Lindsay, un camp différent de celui de mon enfance. J’y ai rencontré des jeunes de mon âge qui me ressemblaient et avec qui j’avais des intérêts communs. C’est à ce moment que j'ai compris que je n'étais pas bizarre; c’était juste parce que je n'avais pas encore rencontré de personnes comme moi. Au camp musical, je pouvais partager ma passion avec d’autres, car on parlait le même langage. Il a toujours été clair pour moi que je jouerais de la musique toute ma vie; je ne me suis jamais vraiment posé la question. Mes parents m’ont toujours encouragée là-dedans, sans me forcer non plus. Je suis une humaine faite de plaisir et je ne veux pas m’ennuyer dans la vie. C’est trop court!

3. L’Italie est dans mon cœur pour toujours

Je suis souvent allée en Italie parce que ma mère y a passé une partie de son enfance. D’ailleurs, elle nous a toujours parlé en italien, une langue que je maîtrise aujourd’hui. C’est comme notre petit langage secret, pas si secret... On a plein d’amis en Italie, où on est toujours bien accueillis. On va souvent à Rome, car c’est là qu’habitent les amis d’enfance de maman. Pour moi, l’Italie, c’est aussi la nourriture et la façon tranquille de vivre. Personne n’est pressé là-bas. L’an dernier, j’ai visité la côte amalfitaine pour la première fois. Ç’a été un choc pour moi. Je ne pouvais pas croire que des gens y habitaient. Pour accéder à leurs maisons, ils doivent parcourir une route sinueuse en montagne. Je ne comprends pas que les civilisations aient pensé à construire des maisons sur des parois rocheuses. J’étais fascinée.

4. Je suis admirative de ma famille

Dans ma famille, on a tous dû faire notre place. Maman et Florence chantaient déjà. Je voulais chanter moi aussi. Même si c’était ma passion depuis toujours, quand on me disait que j’étais «la fille de» ou «la sœur de», ce n’était pas toujours facile. C’est toutefois un honneur pour moi d’avoir deux femmes exceptionnelles qui m’ont un peu ouvert le chemin. Ma mère a toujours fait en sorte que chacune d’entre nous ait sa place. Elle nous a toujours dit qu'elle nous aimait de manière égale et qu’elle était fière de nous. Elle n’a jamais manqué un seul spectacle de danse ou autre. C’est grâce à maman si chacune a eu assez de place pour être exactement la femme qu'elle voulait être. Comme Florence est plus âgée que moi, elle est comme une deuxième maman pour moi, pas juste une sœur.

5. J'ai compris que l'amour doit être simple

Je pense avoir enfin compris que l'amour, ça doit être simple et respectueux. Mais ce n'est pas facile. Au début, on se trompe, mais on se relève et on continue, jusqu’au moment où on préfère le calme aux grosses montagnes russes. J'ai beaucoup appris à me connaître à travers mes anciennes relations. Beaucoup de couples de mon entourage se sont séparés. Mais j'ai pourtant le goût de croire qu’il est possible de partager sa vie avec quelqu'un. Il faut juste trouver la bonne personne.

6. Je fais beaucoup de visualisation

Je crois en la force de l’Univers. Je parlais de ça récemment avec Christian Bégin, qui me disait que si tout était déterminé à l’avance, ça ne serait pas juste. Ça m'a vraiment fait réfléchir parce que j’ai toujours cru au destin. Je pense néanmoins qu’on a tous notre chance. Je me rends compte toutefois qu’il y en a qui sont privilégiés simplement du fait qu’ils ne sont pas nés dans un pays en guerre. La force de la nature fait déplacer les arbres, bouger les marées et provoque parfois des catastrophes naturelles. Tout ça est plus grand que nous: c’est la raison pour laquelle il faut faire attention à notre planète. C’est aussi pour ça que je crois beaucoup à la visualisation. Sans même le vouloir, j’ai souvent des visions de choses qui m’arrivent ensuite. Par exemple, quand je me suis vue en tête d’affiche d’une comédie musicale, c’est arrivé par la suite. C’était inévitable.

7. J’aurais aimé être cheffe cuisinière

Ça reste mon plan B imaginaire, parce que je ne voudrais pas faire ça comme métier: c’est vraiment dur et beaucoup trop stressant. J'admire énormément tous les gens qui travaillent dans le milieu de la restauration. J’adore cuisiner à la maison. Je ne fais pas de mets gastronomiques, mais je suis capable de préparer des plats dans une marmite. Ça n’a pas l’air raffiné, mais ça goûte bon! J’ai beaucoup appris à cuisiner sur YouTube. Et je suis passionnée par les cuisines coréenne et japonaise. Quand les restaurants ont fermé durant la pandémie, je me suis dit qu’il faudrait que je me fasse à manger. J’ai regardé énormément de vidéos et j'ai pris des notes. J’ai maintenant mes petites recettes classiques écrites dans un carnet. J’aime cuisiner un ragoût de kimchi, tofu et porc. C’est tellement bon! Je fais aussi mon propre kimchi.

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