Découvrez le deuxième métier du comédien Louis-Olivier Mauffette
Nathalie Slight
Récemment, Louis-Olivier Mauffette a ajouté une corde de plus à son arc, et ce, dans un tout autre univers que le domaine artistique: pParallèlement au métier de comédien, le papa de deux enfants est maintenant entraîneur certifié. C’est avec fierté qu’il nous parle de ses différents projets, dont son récent rôle du capitaine Valiquette dans Alertes!
• À lire aussi: Voici quand «STAT» et «Indéfendable» se termineront ce printemps
Louis-Olivier, as-tu passé une audition pour décrocher ce rôle du capitaine Valiquette dans Alertes?
Non. Lorsque j’ai tourné ma série Web Gazebo, j'ai travaillé avec le réalisateur Mathieu Handfield. Comme il me connaît bien, il a pensé à moi pour camper un policier dans Alertes. Dans le cadre d’une enquête, l’escouade Cerbère se voit «obligée» de faire appel au capitaine Valiquette.
Pourquoi dis-tu «obligée»? Ton personnage ne vient-il pas en renfort?
Oui, mais c’est un arrogant, un frais chié, qui se prend définitivement pour un autre. Il ne consulte personne, car il est persuadé qu’il a la solution à tout! J’ignore pourquoi, mais j’ai une certaine facilité à jouer ce genre de personnage désagréable et fendant. Pourtant, je vous jure que je ne suis pas comme ça dans la vraie vie! (rires) La plupart de mes scènes sont avec Alexis Martin. Je ne suis pas groupie dans la vie, mais j’ai toujours admiré cet artiste, alors j’ai vraiment aimé tourner avec lui.
Et sinon, qu’est-ce qui t’occupe présentement?
Ma vie roule à 100 000 km/h. Outre mes contrats de doublage et de surimpression vocale, je joue dans la pièce de théâtre Le bal des enfants, présentée par l’Orchestre symphonique de Montréal. Aussi, je viens de décrocher le rôle d'Hercule Poirot dans la pièce Le crime de l’Orient-Express. Moi qui suis fan depuis toujours des romans d’Agatha Christie, je suis vraiment heureux à l’idée de présenter cette pièce de théâtre à travers le Québec à partir de l’automne prochain.
Vas-tu arborer la fameuse moustache de ce personnage?
On est en train d’étudier les différentes possibilités, mais porter une longue moustache retroussée pendant plusieurs mois, mettons que c’est tout un engagement au niveau du look! (rires)
Tu as un horaire chargé!
Ce n’est pas tout: à travers tout ça, je suis retourné faire mon certificat d'entraîneur privé, puis j’ai décroché un poste de coach chez Orangetheory Fitness à Boucherville. Ça peut paraître surprenant comme deuxième carrière, mais j’ai toujours tripé sur l’exercice physique. Jeune, j’étais des équipes de football et de ballon-ballet. Au fil des ans, je me suis toujours tenu en forme, mais lorsque j’ai découvert la course, j’ai eu le coup de foudre! Comme j’ai besoin d’avoir des buts pour m’entraîner, je me suis mis à participer à des demi-marathons, des marathons, puis des ultra marathons.
Qu’est-ce que la course t’apporte?
Oh, bonne question! (Louis-Olivier réfléchit.) C’est un mélange de méditation, de sport, de discipline, de motivation. Je sais par exemple que, quoi qu’il arrive dans ma vie, je vais participer à une course de 65 km en septembre prochain. Je n’ai pas le choix de m’entraîner, je ne peux pas me présenter là à moitié, il faut absolument que je sois prêt.
Et pourquoi l’univers de l’entraînement t’attire-t-il particulièrement?
En plus d’être complètement différent du milieu artistique, ce domaine me permet de combler les périodes plus calmes côté acting. Comme je suis un papa de famille monoparentale de deux enfants, je trouve rassurant d’avoir cet autre emploi en parallèle, même si ma priorité restera toujours le domaine artistique. Il y a aussi une dimension sociale que j’aime bien avec l’entraînement.
Que veux-tu dire?
Avant, plusieurs de mes proches exerçaient le même métier que moi. Quand j’arrive au gym, je rencontre des gens de différents milieux, ça me fait voir d’autres réalités. Je trouve que ça ouvre mes horizons!
Quel âge ont tes enfants?
Ma grande Béatrice est âgée de 16 ans. Elle termine présentement sa cinquième secondaire et se dirige en soins infirmiers au cégep, en plus d'apprendre présentement à conduire. Mon plus jeune, Léon, est âgé de 7 ans. C’est un petit garçon brillant, bon à l’école, qui possède un excellent sens de l’humour. À notre trio s’ajoutent mes parents. À 80 ans, ils sont en pleine santé, donc je profite de leur présence, je suis vraiment chanceux.
À quoi ressemble ton temps pour toi?
Mon horaire est si varié qu’être sur un plateau de tournage, c’est du temps pour moi. Montrer à ma fille à conduire, c’est du temps pour moi. Faire une cabane dans le salon avec Léon, c’est du temps pour moi. Aller courir, préparer les lunchs, entraîner des clients chez Orangetheory Fitness... j’ai toujours hâte à la prochaine activité, aucune journée ne se ressemble. Je serais incapable de travailler derrière un bureau de 9 h à 5 h. Ça me prend de l’action, de la diversité, des buts à atteindre. Je me suis bâti une vie à mon image.
Tu sembles justement être dans une belle période de ta vie!
Oui, vraiment. Je me sens libre, comme si ma vie était une page blanche et que tout était à inventer. J’ai l’impression de découvrir le monde, de découvrir les gens. Lorsqu’on est célibataire, on est plus ouvert à faire de nouvelles rencontres. Et je ne parle pas ici de rencontres amoureuses, mais juste d’être ouvert à se faire de nouveaux amis, chose qui est plutôt rare lorsqu’on est adulte. Je ne pensais jamais que, à l'approche de mes 50 ans, je serais dans une phase de ma vie où tout est à inventer et j’adore ça!
Justement, parlons d’amour: es-tu prêt à rencontrer?
Oh, la grande question! (rires) Si j’ai retenu quelque chose de mes 48 années de vie, c’est qu’on a beau tout prévoir, il peut y avoir une surprise au détour! Je ne cherche pas l'amour, je ne fais pas de démarches en ce sens, je suis vraiment bien tout seul. Mais si l'évidence se présente à moi, je ne suis pas fermé à l’idée de tomber en amour. En général, présentement, dans ma vie, je suis dans un état de lâcher-prise, et ça vaut aussi pour l’amour. Cela dit, il faudrait que ce soit une relation amoureuse qui m’amène du beau, du positif, du doux... rien de compliqué. Bref, il faut que ce soit un plus dans ma vie passionnante et déjà bien remplie.
Alertes, lundi 21h sur les ondes de TVA.
