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L'article provient de TVA Nouvelles

Changement aux règles d'isolement pour les cas contact

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Marc-André Gagnon | Bureau parlementaire

2022-03-10T14:05:36Z
2022-03-10T17:18:45Z
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À compter de samedi, il ne sera plus nécessaire de s’isoler en cas de contact avec une personne atteinte de la COVID-19, a annoncé le directeur national de santé publique par intérim, Luc Boileau. Encouragé par l’amélioration constante de la situation épidémiologique, il envisage aussi la possibilité d'accélérer d’autres assouplissements, dont la fin du port du masque, «vers la fin du mois de mars». 

• À lire aussi: Le masque deviendra un choix personnel

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«La situation actuelle nous permet d'être optimistes», a déclaré d’entrée jeu le Dr Boileau, en faisant le point sur la pandémie, jeudi. 

Dans les centres hospitaliers, la situation continue de s’améliorer, de sorte qu’actuellement, moins de 1200 lits sont occupés par des patients atteints de la COVID. «Ça reste beaucoup», a observé le Dr Boileau, mais 50 % d’entre eux ont été hospitalisés pour une raison autre que la COVID. 

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Nouveaux allègements    

Même si la prudence reste de mise, notamment en présence d’Omicron et de son sous-variant BA.2, la santé publique maintient la levée de la plupart des mesures sanitaires prévue ce samedi, soit deux jours plus tôt, en plus d’ajouter de nouveaux allègements. 

Dès samedi, une personne en contact étroit avec un cas positif de COVID-19, par exemple à la maison, ne se plus obligée de s’isoler pendant cinq jours. Il sera plutôt recommandé de protéger les autres, pendant 10 jours, en portant le masque, et en évitant les sorties dans des lieux plus à risque de contagion, a expliqué le Dr Boileau. 

«L'Ontario, hier, a décidé exactement la même chose», a souligné la conseillère médicale stratégique senior du ministère de la Santé, Marie-France Raynault. 

Port du masque    

Pas question, toutefois, d’imiter la province voisine en ce qui a trait au port du masque, qui ne sera plus requis dans les endroits publics à compter du 21 mars, en Ontario.

Au Québec, cet assouplissement est prévu d’ici la mi-avril, au plus tard. La santé publique préfère encore évaluer l’impact de la relâche, une période propice aux contacts, avant d’émettre sa recommandation. 

«On va regarder ce que ça va donner, sans doute, dans les prochaines journées », a laissé planer le Dr Boileau. « Le plus tôt serait, toujours 10 jours après notre recommandation [...] vers la fin du mois de mars», a-t-il précisé. 

Les 125 députés de l’Assemblée nationale pourront par ailleurs revenir à l’Assemblée nationale au retour de la relâche, mardi prochain.

Ils devront toutefois continuer de porter le masque, sauf lorsqu’ils prennent la parole. 

La santé publique a également confirmé que les élèves du secondaire auront droit à un bal de finissants cette année. 

«Les bals se préparent plusieurs mois à l'avance et pour plusieurs élèves, c'est une raison de réjouissance et ils en ont bien besoin», a commenté à ce sujet la Dre Raynault.  

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