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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Déclenchement d'un lockout à l’Hôtel Le Concorde Québec

Malgré la saison touristique, la partie patronale affirme que cette décision est nécessaire dans le contexte des négociations.

Photo Agence QMI, MARCEL TREMBLAY
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Photo portrait de Jean-François Racine

Jean-François Racine

2025-08-01T23:59:56Z
2025-08-02T00:02:46Z
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Le groupe de propriétaires de l’Hôtel Le Concorde a annoncé le déclenchement d’un lockout à compter du vendredi 1er août.

Malgré la saison touristique, la partie patronale affirme que cette décision est nécessaire dans le contexte actuel des négociations avec le syndicat.

Il y aurait eu tout récemment un retour négatif face à la proposition patronale par le syndicat.

La direction croit qu’elle avait une offre comparable et responsable dans les circonstances actuelles.

«Après huit années de paix syndicale sous la précédente convention collective, nous souhaitons conclure une entente juste et responsable, qui tient compte à la fois de notre histoire, des réalités actuelles et de l’avenir de l’hôtel», précise Jean-Guy Sylvain, copropriétaire de l’Hôtel Le Concorde.

Malgré le déclenchement du lockout, l’hôtel demeure ouvert. Les restaurants en concession, incluant le restaurant tournant Ciel!, continueront d’accueillir les clients.

Il y a quelques jours, les travailleurs de l’Hôtel Le Concorde à Québec ont voté en faveur d’une grève générale illimitée.

Les salariés se sont prononcés à 75% en faveur de ce moyen de pression.

La centaine de salariés travaillent pour le dernier hôtel de la 11e ronde de négociation coordonnée de la CSN à ne pas avoir d’entente. Au total, 28 hôtels sur les 29 prenant part à la négociation coordonnée de l’hôtellerie sont parvenus à s’entendre.

En pleine saison estivale, le déclenchement de la grève devait se faire «au moment jugé opportun».

Situé sur la Grande Allée, l’Hôtel Le Concorde Québec dispose de 409 chambres et suites.

En 2014, le Loews Le Concorde a fermé avant d’être racheté par Eddy Savoie, au prix de 11,5 M$.

L’hôtel est alors racheté de nouveau quelques semaines plus tard, au prix de 13 M$, par un groupe d’hôteliers mené par Jean-Guy Sylvain, du Groupe JGS.

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