Décès soudain du maire de Mirabel: «Ça m’a scié les jambes», s’attriste le président de l’UMQ

Le décès inattendu du maire de Mirabel, Patrick Charbonneau, a profondément bouleversé plusieurs élus municipaux. Guillaume Tremblay, maire de Mascouche et président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), affirme que le départ de son ami l’a complètement pris au dépourvu.

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«Ça m’a scié les jambes», confie-t-il en entrevue, mercredi, au micro d’Alexandre Dubé à QUB radio, au 99,5 FM Montréal. «Ce n’est pas une nouvelle à laquelle on s’attendait du tout.»

M. Charbonneau semblait pourtant en excellente forme, selon M. Tremblay.

«Il s’entraînait, il faisait beaucoup de sport. On le voyait souvent avec sa famille [dans] les réseaux sociaux aller jouer au baseball», indique-t-il. «C’était quelqu’un qui était très très en forme.»

La triste nouvelle de la mort du maire de Mirabel à seulement 46 ans amène toutefois le président de l’UMQ à réfléchir aux difficultés que peuvent vivre les élus municipaux.

«C’est un message aussi que la vie nous envoie», poursuit-il. «Tout d’abord, d’en profiter, ça, c’est très important. Mais la deuxième chose: parfois, on peut être en désaccord avec un humain, donc une personne qui est sélectionnée pour justement faire la gestion municipale, pour gérer, mais à un moment donné, il ne faut pas oublier qu’en arrière de ces gens-là, il y a des humains.»

Le président de l’UMQ rappelle que, bien que les maires et les mairesses du Québec soient au service de leurs concitoyens, les critiques qu’ils reçoivent – particulièrement dans les réseaux sociaux – peuvent être très éprouvantes.

«Les gens peuvent tellement être méchants en arrière d’un écran», souligne-t-il.

Voyez l’entrevue intégrale de Guillaume Tremblay dans la vidéo ci-dessus.