Décès de la policière Maureen Breau: l’APPQ réclamera des changements majeurs à Québec
TVA Nouvelles
À la suite du drame à Louiseville, l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ) demande des changements significatifs à l’Assemblée nationale, d’après les documents obtenus par notre Bureau d’enquête.
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Cette semaine, l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec, qui représente les agents de la Sûreté du Québec, déposera une pétition demandant que tous les policiers qui interviennent sur les lieux après un appel logé au 911 connaissent la présence ou non de personne dont l’état mental est potentiellement violent.
Il est aussi demandé que la Commission d’examen des troubles mentaux du Québec revoit tout son cadre législatif.
- Écoutez l'entrevue avec Jacques Painchaud, président de l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec via QUB radio :
La Commission est connue depuis la dernière année pour ses ratés quant à la remise en liberté des personnes ayant commis des crimes très graves, comme ce fut le cas à Louiseville.
Le 27 mars, la sergente Maureen Breau, qui était policière pour la Sûreté du Québec depuis 2002, a été poignardée à mort par un suspect remis en liberté malgré «un haut risque» de dangerosité.
«C’est un appel à l’action. Un appel à l’action auprès des policières, des policiers, des professionnels de la santé, de tous le gens des métiers d’urgence, mais surtout de tous les citoyens du Québec. On demande une simple signature. Maureen ne doit pas avoir décédée en vain. Aujourd’hui, c’est son anniversaire. Elle aurait eu 43 ans», déplore Jacques Painchaud, président de l'APPQ.
Selon l’APPQ, le nombre d’appels pour une personne potentiellement violente est en hausse de 35% depuis 2018.
Le tout sera parrainé par le député caquiste de Maskinongé.