Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Transports

Débordée, CDPQ Infra cesse d’étudier le prolongement du REM vers Longueuil

Partager

Agence QMI

2024-01-30T01:27:13Z
Partager

Le bras immobilier de la Caisse de dépôt, CDPQ Infra, a confirmé lundi avoir abandonné l’étude d’un potentiel prolongement du Réseau express métropolitain (REM) vers Longueuil en raison d’un trop-plein de projets.

• À lire aussi: REM: interruption de service pour la quatrième fois d’affilée

• À lire aussi: Quatre pannes en quatre jours: le REM doit impérativement s’améliorer, prévient Québec

«Un projet sur la Rive-Sud nécessiterait de mobiliser des équipes qui ne sont pas disponibles à l’heure actuelle», a indiqué par courriel Michelle Lamarche, directrice des relations avec les médias de CPDQ Infra.

En 2020, Québec avait confié à la Caisse de dépôt le mandat d’évaluer la faisabilité d’implanter un mode de transport qui relierait minimalement le REM, à Brossard, jusqu’à l’embouchure du métro de la ligne jaune, vraisemblablement en longeant le boulevard Taschereau.

Le ministre des Transports à ce moment, François Bonnardel, avait évoqué une phase 3 du développement du REM à Longueuil et à Laval.

Quatre ans plus tard, CDPQ Infra investit ses énergies ailleurs.

«Notre priorité est présentement d’assurer la fiabilité de l’antenne Rive-Sud du REM, une fiabilité à laquelle les usagers sont en droit de s’attendre. Nos équipes travaillent aussi activement sur les autres antennes du réseau qui entreront en tests au printemps», a expliqué Mme Lamarche tandis que la seule antenne du REM présentement en service a connu quatre pannes lors des quatre derniers jours.

Le personnel de la Caisse est aussi occupé à répondre à la commande de la Coalition avenir Québec qui lui a demandé de trouver, en six mois, quelle est la meilleure solution alternative pour développer le transport en commun à Québec.

«Dans tous les cas, les paramètres de travail, tels que les plans d’aménagement des villes et le contexte économique, ont changé depuis les dernières années et les études qui avaient été réalisées nécessiteraient d’être actualisées», a noté la porte-parole de la CDPQ Infra.

Publicité
Publicité