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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Débat des prétendants à la direction du PLC: Jolin-Barrette se moque du français de Mark Carney et des autres candidats

«Ça aurait pris des sous-titres pour comprendre ce qui se disait!» – Simon Jolin-Barrette

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Photo portrait de Geneviève Lajoie

Geneviève Lajoie

2025-02-25T21:00:23Z
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Le débat des candidats à la direction du Parti libéral du Canada était incompréhensible, raille le ministre québécois Simon Jolin-Barrette, qui se moque de la maîtrise du français des aspirants au poste de premier ministre, comme Mark Carney.

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Au lendemain d’une joute oratoire parfois laborieuse, le ministre de la Justice du Québec n’a pu s’empêcher de décocher une flèche aux prétendants à la succession de Justin Trudeau.

«Ça aurait pris des sous-titres pour comprendre ce qui se disait! Mais ce que j’ai saisi par contre, encore une fois, c’est qu’il n’y avait personne au PLC pour défendre le Québec, ce qui est encore une fois malheureux», a-t-il glissé dans une brève mêlée de presse à l’Assemblée nationale.

Simon Jolin-Barrette en a, notamment, contre le «laxisme» des libéraux fédéraux qui a contribué à la multiplication des sentences bonbon et des peines purgées à la maison pour les criminels.

Il appuie même en cette matière la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, qui a savonné le gouvernement Trudeau pour avoir aboli les peines minimales obligatoires pour des cas d’agression sexuelle, de trafic d’armes et de trafic de drogue.

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Un pays de licornes

«On doit avoir des peines qui sont dissuasives! a-t-il insisté. On a des agresseurs sexuels qui peuvent purger leur peine à domicile ou des peines de sursis dans la collectivité, ça n’a aucun sens. C’est vivre dans un pays de licornes de penser qu’en donnant des peines aussi clémentes, puis en invalidant ce qui avait été fait préalablement, ça va permettre d’assurer une réhabilitation».

Croit-il qu’un autre chef libéral, comme le meneur Mark Carney, serait plus enclin à reculer sur ces assouplissements et à se montrer plus ferme dans la lutte contre le crime?

«Ça va nous prendre la traduction!» a persiflé le ministre Jolin-Barrette.

Le second débat des candidats à la chefferie du PLC, en anglais cette fois, se tiendra ce soir à compter de 20h. Outre l’ancien directeur de la Banque du Canada Mark Carney, la ministre Chrystia Freeland, la députée Karina Gould et l’ex-élu Frank Baylis sont dans la course.

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