Débat des chefs: un moment crucial et stressant
Agence QMI
Des journalistes qui ont suivi les cinq chefs des partis politiques s'attendent à un débat virulent, jeudi soir à l’occasion du Face-à-Face à TVA.
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«L’ambiance est bonne» au sein de l’équipe de la Coalition Avenir Québec (CAQ) notamment parce que François Legault est en tête des intentions de vote, a indiqué Marc-André Gagnon, correspondant parlementaire pour Le Journal, en entrevue sur QUB radio, jeudi matin. Toutefois, le premier ministre sortant semble «stressé» depuis mardi. «François Legault se prépare avec ses conseillers depuis quelques jours. [Il] nous a avoué que c’est un exercice qui le stresse, même s’il est de tous les chefs de parti le plus expérimenté.»
Pour le journaliste Nicolas Lachance, qui a suivi la cheffe du Parti libéral du Québec (PLQ), le débat est «crucial».
«Dominique Anglade essaye de réparer les pots cassés du début de la campagne depuis les deux dernières semaines. [Elle] a une attitude qui est très bonne, comparativement à son équipe, on sent qu’elle a l’instinct de survie. [Mais] on dirait qu’elle est seule au combat, la machine ne semble pas suivre», a-t-il observé.
La cheffe du PLQ devra également travailler son discours, car «depuis le début de la campagne, son grand problème c’est qu’elle martèle les lignes qu’on lui a écrites».
De son côté, «Gabriel Nadeau Dubois veut incarner une alternative à François Legault», a rappelé Patrick Bellerose, journaliste à l'Assemblée nationale pour Le Journal. «Ce soir, on sait qu’il va vouloir faire une bonne première impression. Il faut qu’il montre qu’il peut être l’opposition officielle.»
Chez les conservateurs, Gabriel Côté, journaliste à l’Agence QMI, a rappelé qu’Éric Duhaime est moins expérimenté que ses adversaires. Jeudi soir, il cherchera «à adoucir son image pour arrêter d’avoir l’air tout le temps fâché et de s’adresser tout le temps à des gens qui sont en colère, mécontents et insatisfaits».
Enfin, au cours de ce débat, Paul Saint-Pierre Plamondon cherchera à «surprendre», selon Marc-André Gagnon, «et à ne pas faire pire que ce qu’on a vu».