De tout pour tous

Voici quelques points que les adeptes devraient connaître, considérer et même retenir.

Nouvelle appellation ?

Normalement, dans nos pourvoiries, lorsqu’on parle d’un plan américain, cela inclut tous les repas et, dans bien des cas, la literie. Lorsqu’on fait allusion au plan européen, il n’y a jamais de nourriture et rarement de literie. Pour être bien franc avec vous, et je suis persuadé que c’est la même chose pour plusieurs d’entre vous, le terme plan américain me fait siller les oreilles depuis quelques mois. Pourquoi ne pas le changer pour plan québécois ? Après tout, chez nous, on sait recevoir !

Hors-la-loi

De nombreux plans d’eau seront encore gelés, même après l’ouverture de la pêche. Dans certaines régions plus éloignées, il faudra assurément quelques semaines avant que la croûte durcie fonde au soleil. Si vous pêchez à travers la glace, souvenez-vous qu’à compter du 25 avril nous sommes régis par les règles qui s’appliquent en eau libre. « Vous devez utiliser une seule ligne à la fois (sauf l’hiver) et la garder sous votre surveillance constante et immédiate », peut-on lire sur le site du Ministère.

Changement

À une certaine époque, après le 21 décembre, si le lac Memphrémagog, par exemple, n’était pas recouvert de glace, il était possible de pêcher les salmonidés en embarcation. L’amateur couvrait alors beaucoup plus de territoire à une période où plusieurs espèces sont plus vulnérables. Heureusement cette pêche est interdite depuis quelques années déjà dans ce coin de pays. La même pratique se déroule encore pour le doré, sur le fleuve en eaux libres, avant le 31 mars. Ainsi, si la glace est trop fragile pour supporter les adeptes entre le 15 mars et la fin du mois, par exemple, les passionnés peuvent y aller en chaloupe, juste avant la saison de reproduction. Selon de bonnes sources, il semblerait que cette pratique sera bientôt interdite sur le Saint-Laurent. Ce qui doit se passer sur la glace doit se dérouler sur la glace et vice versa en eaux libres.

Bien équipé ?

Vous avez hâte de partir à la pêche ? Prenez au moins le temps de vérifier que vous avez votre immatriculation d’embarcation si vous avez un moteur de 10 CV ou plus, ainsi que votre preuve de compétence de conducteur. De plus, si votre coque mesure moins de 6 m et est munie d’un moteur, vous devez avoir à bord : un gilet de sauvetage ou VFI pour chaque personne, un dispositif de remontée, une ligne d’attrape flottante d’au moins 15 m, une lampe de poche étanche ou trois fusées de détresse, un dispositif de propulsion manuelle ou une ancre et un câble de 15 m, une écope ou pompe de cale manuelle, un dispositif ou appareil de signalisation sonore, des feux de navigation si vous voguez à la noirceur, etc.

Identification

Toutes les embarcations de plaisance fabriquées au Canada ou importées après 1981 (avec ou sans moteur) doivent être dotées d’un numéro de série de la coque. Il est marqué dans le coin supérieur droit de la surface extérieure du tableau arrière. Il se compose de 12 caractères. Les trois premiers indiquent le code d’identification du fabricant, la deuxième série constitue le numéro de série, les deux avant-derniers symboles font référence au début de la construction du modèle et les deux derniers révèlent l’année du modèle.