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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Décès de Jean-Claude Lord: de touchants hommages

Marina Orsini et Marc Messier se souviennent du cinéaste

En rendant hommage au cinéaste Jean-Claude Lord, Marina Orsini a publié cette photo récente d’elle et lui sur sa page Facebook.
En rendant hommage au cinéaste Jean-Claude Lord, Marina Orsini a publié cette photo récente d’elle et lui sur sa page Facebook. Photo tirée de Facebook, Marina Orsini
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Photo portrait de Maxime Demers

Maxime Demers

2022-01-18T00:58:39Z
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Marina Orsini et Marc Messier, deux des vedettes principales de la série culte Lance et compte, ont joint leurs voix au concert d’éloges adressé au cinéaste Jean-Claude Lord depuis l’annonce de son décès, la fin de semaine dernière, des suites d’un AVC.

Marina Orsini avait seulement 16 ans quand Jean-Claude Lord lui a confié son premier rôle à l’écran, en 1986, dans la populaire télésérie Lance et compte. C’est donc avec un grand sentiment de gratitude que l’actrice a rendu hommage au réalisateur.

« À seize ans, ma vie a pris un tournant vers le merveilleux grâce à toi », a écrit Marina Orsini dans un message touchant adressé directement au regretté cinéaste, et publié sur sa page Facebook.

« Notre rencontre m’a fait découvrir un monde, un univers où je pouvais exprimer toute la vie qui bouillonnait en moi. Dès le jour 1, coup de foudre spectaculaire ! »

La collaboration entre Marina Orsini et Jean-Claude Lord ne s’est pas limitée à la première saison de Lance et compte. Un an après avoir donné vie au célèbre personnage de Suzie Lambert, l’actrice et le cinéaste se sont retrouvés sur le plateau de tournage du film familial La grenouille et la baleine, un des premiers longs métrages de la série des Contes pour tous

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Leurs chemins se sont croisés à nouveau plusieurs années plus tard, quand Jean-Claude Lord a repris la barre des 4e et 5e saisons de Lance et compte, au début des années 2000.

« J’ai appris mon métier avec, et grâce à toi, a rappelé Marina Orsini dans son témoignage. Tu as été celui de la première chance. Ta confiance en moi a été un moteur extraordinaire. Mes petits bouts d’ailes se sont mis à pousser, ont pu se déployer, une scène à la fois, une prise à la fois. Ta curiosité, ta passion, ton amour des comédiens, de la vie de plateau, de la caméra... de ton métier, quoi ! »

Sensible et à l’écoute

Contrairement à Marina Orsini, Marc Messier cumulait déjà plusieurs années d’expérience quand il a décroché le rôle de Marc Gagnon dans Lance et compte. L’acteur, qui était alors âgé de 36 ans, garde de très beaux souvenirs de sa collaboration avec Jean-Claude Lord, un réalisateur « extrêmement sensible » et à l’écoute de ses acteurs. 

« Au début, j’avais quelques craintes parce que je pensais qu’on allait tourner la série comme les téléromans de l’époque, avec trois caméras en studio, se souvient-il. Je ne voyais pas comment on pouvait faire une série sur le monde du hockey en tournant dans des décors en studio.

« Mais quand j’ai vu qu’on allait tourner en location, comme du cinéma, ça m’a rassuré. Lance et compte, c’était un gros plateau. Il y avait beaucoup de monde à diriger, des équipes de hockey sur la glace, des tournages au Colisée de Québec, des figurants. Mais Jean-Claude [Lord] réussissait à mettre de la discipline dans tout cela. Avec Lance et compte, il a révolutionné la façon de faire de la télé au Québec. »

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