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Culture

De «The Others» à «Weapons», voici les 25 meilleurs films d’horreur du 21e siècle

Nicole Kidman dans une scène du film «The Others», en 2001.
Nicole Kidman dans une scène du film «The Others», en 2001. Photo d’archives
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Bruno Lapointe, Agence QMI

2025-10-31T09:00:00Z
2025-10-31T14:23:53Z
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Pour les fans d’épouvante, le 21e siècle rime déjà avec pépites cinématographiques cauchemardesques, nouvelles franchises frissonnantes et émergence de maîtres qui reprennent dignement le flambeau jadis porté par les Craven, Romero, Carpenter, Argento et Fulci. En cette fin de semaine d’Halloween, Le Journal retrace, année par année, les 25 meilleurs films d’horreur du nouveau millénaire.

• À lire aussi: Les 13 meilleurs «jump scares» des jeux vidéo

2001: The Others

Photo d’archives
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C’est avec fracas (rien de moins!) que Nicole Kidman est enfin entrée dans le monde de l’épouvante grâce à The Others. Si les menus détails de l’intrigue peuvent s’être dissipés dans la mémoire de certains, son dénouement, lui, y restera indéniablement gravé à jamais.

2002: 28 Days Later

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À parts égales film de zombie traditionnel et allégorie politique incisive, cette offrande de Danny Boyle a marqué son époque, comme l’avait fait George A. Romero 50 années plus tôt.

• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission de Mario Dumont, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

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2003: Haute tension

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Le cinéaste français Alexandre Aja a surpris et choqué (en proportions égales) avec son second long-métrage, Haute tension. C’est d’ailleurs cette œuvre pour le moins extrême qui lui a ouvert les portes d’Hollywood, où il a rapidement fait sa marque dans les années suivantes.

2004: Saw

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Brutal, violent et impitoyable, le film Saw (ou Décadence, au Québec) a non seulement lancé la carrière de James Wan, il a donné naissance à une nouvelle école de cinéastes prêts à tout pour terrifier... et dégoûter. Après 10 chapitres de qualité variables, la saga cinématographique reconnue pour retourner les estomacs plus fragiles demeure tenace, refusant obstinément d’accepter sa mort pourtant annoncée.

2005: The Descent

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Neil Marshall nous a tous fait retenir notre souffle dans les salles obscures avec The Descent, un film d’une rare intensité où une expédition de spéléologie dans les Appalaches prend une tournure inattendue et terrifiante. Claustrophobes, toutefois, s’abstenir.

2006: The Host

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Certains cinéphiles nord-américains ont découvert le cinéaste coréen Bong Joon-ho grâce à Parasite, en 2019. Mais les amateurs d’épouvante, eux, étaient déjà conquis par son talent depuis The Host, thriller horrifique diablement efficace dans lequel une créature aquatique attaque les habitants de Séoul.

2007: Trick ‘r Treat

Photo d’archives
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En 2007, le cinéaste Michael Dougherty nous a non seulement offert une des meilleures anthologies d’épouvante jamais créées, il nous a présenté ce qui pourrait très bien être la plus adorable – quoique terrifiante – icône de l’horreur avec Sam. Impossible de résister à cette petite créature vêtue d’un pyjama à pattes orangé!

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2008: Let the Right One In

Photo d’archives
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Rares sont les films qui s’avèrent à la hauteur du roman dans lequel ils prennent racine. C’est pourtant le cas de Let the Right One In (Låt den rätte komma in dans sa version originale et rebaptisée Morse au Québec), une œuvre suédoise implacable qui vient apporter un vent de fraîcheur au sous-genre des films de vampires. Hollywood s’est d’ailleurs approprié ce récit deux années plus tard avec autant de succès.

2009: Drag Me to Hell

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Sam Raimi (cinéaste nous ayant offert la trilogie originale Evil Dead) est revenu à l’horreur avec un enthousiasme criant pour nous offrir Drag Me to Hell, un des films les plus amusants et divertissants qu’il nous a été donné de voir. Le choix parfait pour ceux qui aiment le cinéma bien coulant et saupoudré d’humour noir.

2010: Tucker & Dale vs Evil

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Preuve que l’horreur et la comédie font bon ménage, Tucker & Dale vs. Evil s’est élevé au-dessus de la mêlée lors de sa sortie, en 2010. Dans ce récit aussi outrageusement drôle que sanglant, deux villageois simplets sont pris, à tort, pour des tueurs sanguinaires par une bande d’étudiants faisant la fête en forêt.

2011: Cabin in the Woods

Photo d’archives
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On croyait vraiment avoir fait le tour des films se déroulant dans une cabane isolée dans les bois. Eh bien, le cinéaste Drew Goddard s’est fait un malin plaisir de nous prouver qu’on avait tort. Et on l’en remercie encore aujourd’hui.

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2012: Sinister

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Proclamé le «film le plus terrifiant» de tous les temps par une étude scientifique américaine (oui, oui!), Sinister continue à terroriser les cinéphiles qui le découvrent plus d’une décennie plus tard.

2013: The Conjuring

Photo d’archives
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C’est en 2013 qu’est née la franchise horrifique la plus lucrative du nouveau millénaire. Si certains des volets de la saga The Conjuring sont d’une qualité discutable, le tout premier demeure un classique qu’on se plaît encore à revisiter, ne serait-ce que pour le plaisir de retrouver Patrick Wilson et Vera Farmiga dans la peau d’Ed et Lorraine Warren.

2014: The Babadook

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Un personnage de livre pour enfants qui traque une veuve et son fils de 6 ans? Rien de bien terrifiant dans cette prémisse, non? Et pourtant, le film australien The Babadook s’avère non seulement anxiogène au possible, il est inoubliable.

2015: The Witch

Photo d’archives
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Il y a 10 ans, The Witch lançait deux carrières: celle de l’actrice Anya Taylor-Joy et celle du cinéaste Robert Eggers. Si certains ont jugé cette offrande trop lente, les véritables aficionados sont restés subjugués par cette histoire où une jeune femme est accusée de sorcellerie à la suite de la disparition de son frère cadet.

2016: Grave

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Bien avant Titane, c’est avec Grave que Julia Ducournau a marqué les cinéphiles. La cinéaste française nous a brodé en 2016 un récit de cannibalisme au féminin dont les images restent encore à ce jour imprégnées dans notre imaginaire.

2017: Get Out

Photo d’archives
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Jusqu’alors abonné à la comédie, le cinéaste Jordan Peele s’est récemment imposé comme un des maîtres de l’horreur moderne, d’abord avec Get Out, un drame d’épouvante psychologique incroyablement d’actualité (autant à l’époque qu’aujourd’hui).

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2018: Hereditary

Photo d’archives
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Quelques mois à peine après le Get Out de Jordan Peele, un nouveau candidat au titre de maître de l’horreur moderne s’est révélé avec Hereditary. Le cinéaste Ari Aster a démontré un talent indéniable pour le cinéma de genre, maniant ses codes avec une dextérité redoutable.

2019: The Lighthouse

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Aussi stylisé que troublant, The Lighthouse a mis en lumière le talent du réalisateur Robert Eggers comme jamais auparavant. Robert Pattinson et Willem Dafoe y hypnotisent dans la peau de deux gardiens de phare perdant lentement – mais sûrement – la tête, isolés sur une île au large de la Nouvelle-Angleterre.

2020: Host

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Tourné – et lancé – en pleine pandémie, Host a touché une corde particulièrement sensible chez les fans d’épouvante. Un groupe d’amis confinés dans leur domicile respectif y improvise une séance de spiritisme qui tourne, évidemment, très, très mal.

2021: Titane

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Cinq années après l’exceptionnel Grave, la cinéaste française Julie Ducournau a rappliqué avec une œuvre aussi percutante (sinon plus, diront certains) et brutale à souhait. Titane évoque d’ailleurs, dans ses meilleurs moments, le génie de David Cronenberg en matière d’horreur corporelle.

2022: The Coffee Table

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Le cinéaste espagnol Caye Casas nous a offert, en 2022, une des œuvres les plus percutantes et foncièrement dérangeantes de l’ère moderne avec La mesita del comedor (connu à l’international sous le titre The Coffee Table). La prémisse était pourtant inoffensive, nous plongeant dans le quotidien d’un couple qui fait l’acquisition d’une simple table de salon... Les conséquences de cet achat, on le découvre rapidement, sont aussi horrifiantes qu’impossibles à présager.

2023: Vampire humaniste cherche suicidaire consentant

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Il n’y a pas que le Québec qui est tombé sous le charme de cette première réalisation signée Ariane Louis-Seize. Ce récit mordant – dans lequel une jeune vampire éprouve un dilemme moral à l’idée d’assouvir ses instincts – a été salué à travers la planète, des États-Unis à la Norvège, en passant, entre autres, par l’Italie, l’Espagne, la Grèce et l’Argentine.

2024: The Substance

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Fable féministe glauque, thriller d’épouvante captivant ou satire cinglante du culte de la jeunesse nourri par Hollywood? The Substance demeure difficile à décrire tant il est le fruit d’un heureux mélange des genres. Chapeau bas à la cinéaste française Coralie Fargeat, qui a su offrir un terrain de jeu formidable à Demi Moore pour son retour en force sur nos écrans.

2025: Weapons

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L’année qui tire à sa fin sera indubitablement marquée par Weapons, un chef-d’œuvre de l’épouvante intense, dérangeant et dégoulinant à souhait. À deux mois de 2026, on imagine mal un cinéaste coiffer cette seconde offrande de Zach Cregger, qui lui octroie une longueur d’avance dans la course au titre de nouveau maître de l’horreur.

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