De retour en action à l’US Open lundi, Leylah Fernandez et Venus Williams s’en remettent aux fans pour leur trouver un surnom


Jessica Lapinski
FLUSHING, New York | Le tennis a eu ses Spice Girls, Martina Hingis et Anna Kournikova. Ses Special K, le surnom attribué au duo formé par Nick Kyrgios et Thanasi Kokkinakis, quand les deux enfants terribles du tennis ont remporté leurs Internationaux d’Australie, en 2022. Et si elles continuent comme ça à l’US Open, Venus Williams et Leylah Fernandez vont aussi avoir besoin de leur propre nom d’équipe.
• À lire aussi: Après sa victoire spectaculaire à l’US Open: Félix Auger-Aliassime jouera dans le plus grand stade de tennis au monde, lundi
L’improbable duo composé de la petite Leylah, 5 pi 6 po et 22 ans, et de la grande Venus, 6 pi 1 po et 45 ans, reprendra l’action lundi, vers 17h, au troisième tour.

Si leurs deux premiers matchs ont été déplacés vers le grand stade Louis-Armstrong pour des raisons d’horaires, cette fois, les organisateurs leur ont assigné d’emblée le court bordé de 14 000 places. Après tout, l’engouement pour la sympathique et talentueuse équipe ne se démord pas: chaque fois, l’enceinte s’est rapidement remplie pour les voir jouer et l’ambiance était survoltée.
Elles feront face cette fois aux 12es têtes de série, la Chinoise Shuai Zhang et la Russe Ekaterina Alexandrova, deux joueuses bien classées en double. La première est neuvième et la seconde, 45e.
Jusqu’à présent, Williams et Fernandez ont démontré beaucoup de joie de vivre et de ténacité sur le court, mais ce qu’elles n’ont pas encore, c’est un surnom.

«Pas du type créative»
Et l’idée ne viendra pas de Leylah, assurément, qui s’en remet aux fans pour leur en trouver un: «Je ne suis pas du type créative, a pointé la Québécoise en conférence de presse, samedi. Je vais laisser aux autres le soin de le faire!»
Une chose semble certaine, toutefois. Quoi qu’il advienne du parcours des deux joueuses à New York, mieux vaut ne pas trop s’attacher à la paire.

Williams a récemment dit qu’elle ne souhaitait plus voyager outre-mer pour jouer, elle qui revient d’une longue pause de 16 mois pour traiter des blessures.
«Si elle peut me convaincre de repartir sur la route, bien sûr [que je jouerai encore avec elle]», a lancé Venus.
«Mais je ne sais pas ce qui pourrait me convaincre de ça. J’adore l’Asie, l’Australie, mais c’est tellement loin...»