De premières critiques dithyrambiques pour le nouveau Starmania en France

La presse française est tombée en amour avec la nouvelle version de l'opéra rock Starmania et n’a pas ménagé les superlatifs à la suite de la première à Paris, mardi soir.

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« L’étoile noire de Starmania scintille toujours, 43 ans après sa création », a titré Le Monde, en louangeant le travail du metteur en scène Thomas Jolly, qui a fait le bon choix de « revenir à l’ouvrage originel pour le moderniser, en capter l’esprit sans se soucier du contexte de l’époque ». 

La mise à jour du spectacle créé par Michel Berger et Luc Plamondon a aussi obtenu de bonnes notes du Parisien et de Télérama. 

« Ultra-spectaculaire, tout à la fois fidèle et moderne », s’est enflammé le premier, alors que Télérama a parlé « d’une mise en scène étourdissante, tout en lumières et virtuosité ». 

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Prophétique

D’autres ont noté à quel point cette œuvre dystopique était prophétique. « On évoque aussi la violence et la solitude dans les villes tentaculaires, la manipulation médiatique, la course à la célébrité, l’environnement, (...) des choses qu’on n’avait pas forcément vues à l’époque et qui en 2022 nous sautent au visage », a observé France Info. 

Plus nuancé, Le Figaro a évoqué une première partie « un peu froide et lente » avant de s’enthousiasmer pour un « second acte pétaradant, tonique, haletant et plein de jeunesse ».

Quant au journaliste du Journal, Bruno Lapointe, il affirme avoir assisté à Paris à un « spectacle grandiose, éblouissant et porté par des voix stellaires, mais surtout digne du génie de Luc Plamondon et Michel Berger ».

Starmania tient l’affiche à La Seine Musicale, à Paris, jusqu’au 29 janvier 2023.

- Avec la collaboration de Sarah-Émile Nault