De nouveaux projets d’aménagements pour l’Université du Québec à Chicoutimi
Jean-François Tremblay
Plusieurs projets d’aménagements sont prévus à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), alors qu’une première phase de développement évaluée à 25 millions $ a été annoncée mardi.
«L’UQAC peut faire plus, a indiqué le recteur par intérim, Ghislain Bourque. C’est ce que l’on veut vous démontrer ce matin. Plus elle évolue, plus elle doit arrimer sa mission de scolarisation à la notion de vie étudiante.»
L’université réaménagera d’abord l’intérieur de son bâtiment principal, ce qui permettra, entre autres, de refaire le centre social, la cafétéria, la bibliothèque et le carrefour d’accueil.
«Le pavillon principal a maintenant 40 ans, a rappelé le directeur des immeubles à l’UQAC, Frédéric Desgagné. Plusieurs interventions architecturales ont eu lieu dans les dernières années, mais rien n’était totalement lié.»
Chaque étage du pavillon principal profitera ainsi des travaux en suivant une vision globale.
«On remonte étage par étage et surtout de faire un plan directeur de réaménagement pour que tout ça soit lié», a ajouté M. Desgagné.
Une deuxième étape, encore plus ambitieuse, sera réalisée par la suite à l’extérieur de l’établissement avec la construction d’un nouveau pavillon, qui sera situé sur le grand stationnement près de l’édifice principal, du pavillon Alphonse-Desjardins et du pavillon sportif.
«C’est vraiment le grand stationnement Est qui, dans les faits, est le cœur de notre campus, qui aujourd’hui est un stationnement un peu triste», a estimé Frédéric Desgagné.
Le nouvel édifice comptera des espaces scolaires liés au domaine de la santé, mais aussi un complexe aquatique, incluant une piscine olympique de 50 mètres avec dix couloirs.
«Dans l’arrondissement de Chicoutimi, des piscines qui sont dans les normes et au goût du jour, il n’y en a pas. Notre projet comprend un complexe aquatique majeur, haut de gamme avec des bassins olympiques», a expliqué M. Desgagné.
Des corridors de course autour de la surface synthétique extérieure seraient également ajoutés, ainsi qu’un terrain de basketball et une passerelle afin de permettre de rejoindre le Cégep de Chicoutimi, situé tout près.
«Ce que l’on tenait vraiment au collège, c’est d’avoir un lien physique qui puisse unir nos deux institutions. Et peut-être un jour, aussi, rallier le CIUSSS», a déclaré le directeur général du Cégep de Chicoutimi, André Gobeil.
Avec ces investissements, l’UQAC deviendra alors un campus piétonnier.
«Les stationnements, on va les garder, mais on va les mettre en périphérie. L’idée c’est vraiment de venir à l’université, stationner sa voiture et on se déplace à pied», a précisé le directeur des immeubles.
Le financement de cette seconde phase n’est pas encore chiffré ni ficelé.
«On verra aussi les enveloppes que le gouvernement du Québec lancera dans le contexte post-Covid. Vous n’êtes pas sans savoir qu’on a laissé entendre qu’il y aura de nouvelles enveloppes d’infrastructures sportives qui pourraient être créées», a fait savoir le vice-recteur aux partenariats de l’UQAC, Alexandre Cloutier.
En plus du Cégep de Chicoutimi, la Ville de Saguenay serait également partenaire dans ce projet.
«On est heureux de se joindre au groupe pour pouvoir penser la façon dont les collaborations futures pourront se faire avec le Cégep et l’université», a évalué la mairesse de Saguenay, Josée Néron.
La première phase devrait être complétée en 2025. Quant à la deuxième, la planification se fera rapidement. L’UQAC aimerait pouvoir commencer les travaux avant que la première phrase soit terminée.