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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

De longues files à prévoir cet été à Montréal-Trudeau

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Photo portrait de Francis Halin

Francis Halin

2022-06-09T04:00:00Z
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Pénurie d’employés, mesures sanitaires laborieuses, retour en force du tourisme... Les Québécois qui voyageront cet été devront s’armer de patience dans les aéroports pour se rendre d’un point A au point B.

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« Il manque environ la moitié du personnel à Toronto (présentement 300, et il en faudrait environ 600), et environ le tiers à Montréal (présentement 200, alors qu’il en faudrait au moins 260), au niveau des opérations touchant les voyageurs », a indiqué au Journal Pierre St-Jacques, agent de communications du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI).

Depuis des années, son syndicat demande au gouvernement d’avoir plus d’agents pour les voyageurs. « Il est certain que l’utilisation de technologie automatisée comme les bornes d’inspections primaires et l’application ArriveCan viennent empirer les choses », illustre-t-il.

Durées très variables

Ces derniers jours, Aéroports de Montréal (ADM) a souligné au Journal que « les délais d’attente varient en fonction des périodes de pointe ». 

« On a des enjeux au niveau de la main-d’œuvre, donc on n’y échappe pas. On a du manque de ressources un peu partout. Pour l’instant on s’en sort plutôt bien, mais on n’est pas à l’abri de temps d’attente », a aussi expliqué Anne-Sophie Hamel, directrice des affaires corporatives d’ADM en entrevue à Mario Dumont.

Plus que jamais, les voyageurs sont aussi invités à bien prévoir leur temps de déplacement vers l’aéroport lié à la congestion routière et les travaux.

Le retour au pays et le passage aux douanes peuvent aussi s’avérer plus compliqués en raison des longues attentes, du manque de personnel et des mesures sanitaires.

« Il y a encore des mesures COVID au Canada, alors les agents des services frontaliers doivent valider que les passagers ont bien entré leurs informations COVID dans l’application ARRIVE CAN », a ajouté Mme Hamel.

Alors que l’aéroport a repris à 70 % de son achalandage d’avant la pandémie, cette reprise est ralentie par la pénurie de personnel et les mesures COVID-19.

–Avec l’Agence QMI et Julien McEvoy

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