Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

De la moisissure dans sa maison lui cause la maladie d'Alzheimer

Capture écran New York Post
Partager

TVA Nouvelles

2022-08-21T22:42:08Z
2022-08-21T23:02:01Z
Partager

Une Australienne a été diagnostiquée de la maladie d’Alzheimer après avoir été exposée à de la moisissure dans sa maison, selon le New York Post. 

En 2016, Amie Skilton, âgée de 37 ans, et son mari emménagent dans un nouvel appartement à Manly.

«Mon cerveau et mon corps allaient bien», a raconté Mme Skilton.

Deux mois plus tard, elle tombe malade.

«Le premier symptôme que j'ai remarqué, ce sont les allergies, des allergies chroniques, et j'ai pris 22 livres d’un coup», a-t-elle dit. 

Puis, ce sont ses fonctions cérébrales qui ont commencé à décliner. Elle a même oublié son nom à un certain moment.

«Un jour, je suis allée remplir un formulaire et j'ai regardé la case pour écrire mon nom et je me suis dit: "C'est quoi déjà ? Je la fixais, je cherchais"», a-t-elle témoigné.

Inquiète, elle se rend chez un neurologue. Celui-ci lui diagnostique la maladie d’Alzheimer de type 3. 

Afin de déterminer la cause, Mme Skilton voit d’autres médecins pour passer des tests sanguins. Mais, ces derniers s'avèrent normaux. 

C’est en voyant une publication partagée par l’une de ses amies qui lui met une puce à l’oreille. 

Dans ce message, elle explique qu’une fuite d’eau avait provoqué l’apparition de taches de moisissure dans son logement, et qu’en raison de ça, la santé de son mari était particulièrement affectée en raison de l’un de ses gènes. 

Publicité

Mme Skilton se souvient alors que le copropriétaire lui avait demandé d’appeler un plombier pour vérifier sa salle de bain puisqu’il y avait une fuite d’eau dans le garage à l’étage inférieur, lors de son emménagement. Un plombier était venu voir les lieux, mais il n’avait jamais rappelé. 

Amie Skilton décide donc de faire appel à un biologiste spécialisé en bâtiment dans le but d’évaluer à nouveau son appartement. Après des analyses, il découvre non seulement des dégâts d’eau, mais aussi de la moisissure à divers endroits dans le logement. 

«La moquette avait l'air tout à fait normale en surface, mais quand on l'a soulevée, il y avait toute cette moisissure noire. Puis, lorsque nous avons retiré la housse de notre matelas, celui-ci était vert», a expliqué l’Australienne. 

En sachant ça, Mme Skilton se soumet à des examens médicaux supplémentaires pour mieux cibler son problème. Les résultats lui révèlent finalement qu’elle a des gènes codés par des antigènes des leucocytes humains, expliquant ses symptômes. Elle fait ainsi partie du 25% de la population australienne qui est plus vulnérable aux effets de la moisissure.

Cinq ans plus tard, Amie Skilton vit maintenant dans une maison sans dégâts d’eau, et ses fonctions cognitives sont redevenues comme avant.  

Publicité
Publicité