De George Floyd à Charlie Kirk


Mathieu Bock-Côté
Le 25 mai 2020, George Floyd mourait à la suite de son arrestation brutale, à Minneapolis.
La scène, filmée, était bouleversante, révoltante.
Aux États-Unis, des émeutes eurent lieu, même si le discours public préféra les présenter comme des manifestations pacifiques. Rares sont ceux qui rappelèrent que Floyd avait un lourd passé criminel, qu’il s’était notamment rendu coupable avec d’autres d’un braquage, et avait fait quatre ans de prison.
Émeutes
Sa mort tragique incita le commentariat à une réserve quasi dissimulatrice, qui relevait aussi de la décence.
On lui consacra même des fresques en le présentant comme un bon géant.
Qui aurait rappelé ces éléments troubles aurait été décrété immédiatement infréquentable.
Le 10 septembre 2025, Charlie Kirk était assassiné par un sniper radicalisé à l’extrême gauche à la face du monde, alors qu’il débattait de différents sujets avec des étudiants sur un campus universitaire, dans l’Utah.
L’Amérique conservatrice fut frappée de sidération. Les partisans de Kirk prièrent ensemble. Il n’y eut pas d’émeutes.
Le 21 septembre, un rassemblement a réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes en Arizona pour célébrer sa mémoire, son engagement.
Son épouse, dans une déclaration portée par sa foi, a même déclaré pardonner à l’assassin de son mari. Mais l’Amérique et l’Occident progressistes ont voulu traiter l’information autrement.
Depuis sa mort, les textes se sont multipliés pour présenter Kirk comme un fasciste, un raciste, un suprémaciste, toujours en le citant hors contexte, en lui inventant des positions qui n’étaient pas les siennes, dans un exercice mélangeant paresse et désinformation.
Déséquilibre
Certes, disent-ils, sa mort était regrettable, mais Kirk ne méritait aucun hommage. D’ailleurs, n’était-il pas responsable de son mauvais sort?
D’ailleurs, on présente le rassemblement de dimanche comme un événement néonazi à l’américaine.
D’un côté, un saint, de l’autre, un salaud.
Comment ne pas voir dans ce traitement médiatique le symbole du deux poids deux mesures qui domine le monde occidental?