Dawson: les Québécois ne sont pas racistes

Elsie Lefebvre
La cheffe libérale joue à un jeu dangereux avec sa nouvelle publicité qui reprend les publicités gouvernementales sur le racisme pour critiquer le gouvernement Legault au sujet de Dawson.
Dans toute cette saga sur le financement de l’agrandissement du cégep Dawson, quelle surprise d’apprendre que la plus grande institution d’enseignement préuniversitaire québécoise est le cégep Dawson ! Tiens donc.
Pour ceux qui tentent de nous faire croire que les Québécois sont racistes ou qu’ils traitent mal leur minorité, disons que c’est raté une fois de plus. La minorité anglophone québécoise est certainement l’une des mieux traitées au monde, et c’est tant mieux.
- Écoutez la rencontre Elsie Lefebvre - Marc-André Leclerc au micro de Geneviève Pettersen diffusée chaque jour en direct 14 h via QUB radio :
Français menacé à Montréal
Alors que nous sommes le seul État francophone des Amériques et qu’il est dorénavant admis que le déclin du français est dramatique. Que les plus réputés démographes sonnent l’alarme pour que des mesures fortes qui incluent l’application de la loi 101 au cégep soient mises en place.
Il est urgent et prioritaire de tout faire pour favoriser l’essor des institutions francophones dans la métropole.
Sommes-nous surpris de savoir que ce sont les libéraux (ceux-là mêmes qui niaient le déclin du français à Montréal) qui ont inscrit le projet Dawson au Programme des infrastructures en 2018 ? Ces mêmes libéraux qui, cette semaine encore, ralentissaient l’étude détaillée de la loi 96, la nouvelle loi 101.
Les libéraux ont causé de lourds dommages sur la situation du français au Québec pendant les deux décennies de pouvoir. Ils devraient faire profil bas. Voire s’excuser.
Autoroute vers l’anglicisation
L’abandon du financement de 100 millions $ pour l’agrandissement du cégep Dawson est donc une décision marquante pour préserver le français à Montréal. On espère que la CAQ aura l’ultime bienveillance d’adopter la loi 101 au cégep.
Les cégeps anglais favorisent l’anglicisation : un étudiant sur deux s’y inscrit à Montréal, 90 % des finissants des cégeps anglais se dirigent ensuite vers McGill et Concordia... Je vous laisse deviner dans quelle langue ils bavarderont dans leur pause au travail quelques années plus tard.