Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Darche veut un club-école gagnant

«C’est une façon de développer de bons joueurs»

Photo fournie par les Islanders, Dennis DaSilva
Partager
Photo portrait de Marc de Foy

Marc de Foy

2025-05-30T20:00:00Z
Partager

S’il est un homme de hockey qui connaît bien la Ligue américaine, c’est Mathieu Darche. Le nouveau directeur général des Islanders de New York a disputé plus de 550 matchs dans le circuit satellite de la Ligue nationale avant que le Lightning de Tampa Bay ne lui accorde une première véritable chance d’évoluer dans la grande ligue.

Darche est retourné dans la LAH pour deux autres saisons avant d’aboutir avec le Canadien. En tout et partout, il a joué 250 rencontres dans la LNH avec les Blue Jackets de Columbus (24), les Predators de Nashville (2), les Sharks de San Jose (2), le Lightning (73) et le Tricolore (149).

À travers tout ça, il a même évolué une saison en Allemagne.

Il faut aimer voyager!

Si je me souviens bien, Darche et son épouse ont déménagé quelque chose comme 18 fois au cours de ses 12 années comme joueur professionnel.

En cours de route, deux garçons sont nés de leur union.

Développer des gagnants

Avec les Islanders, Darche hérite d’un club-école qui n’a rien cassé au fil du temps. Trois participations aux séries en 17 ans, ce n’est pas la mer à boire.

Aussi, Darche veut que ça change.

«Gagner dans la Ligue américaine ne se traduit pas nécessairement par une conquête de la coupe Calder. Mais il faut prendre des décisions qui peuvent permettre à ta filiale de remporter régulièrement des victoires, croit-il.

Publicité

«Je ne pourrai pas m’occuper autant de notre club-école que je le faisais avec le Lightning. Mais je veux que ça marche.»

Darche a déjà pris une première décision en remerciant l’entraîneur Rick Kowalsky de ses services. La formation de Bridgeport a conservé une fiche de 40-88-17 lors des deux saisons de Kowalsky derrière le banc. Une cinquantaine de ces défaites ont été subies au cours de la dernière campagne seulement.

«Je ne mets pas tout le blâme sur les gens qui étaient en place, continue Darche.

«Il y avait des facteurs qui ne jouaient pas en leur faveur. Le club ne comptait pas de joueurs d’avenir. C’était un peu la même chose pour le club-école du Lightning à Syracuse.»

À la différence que le Crunch a conservé une fiche positive de 37-23-12 sous la direction de Joël Bouchard.

«Il y a des organisations qui se fichent du rendement de leur filiale, mais je ne vois pas la chose de cet œil, reprend Darche.

«Les clubs-écoles ont plus que jamais leur importance aujourd’hui. En raison des nombreuses blessures, les équipes de la Ligue nationale ont besoin de joueurs capables d’assumer la relève.

«De plus, c’est important de jouer dans un environnement gagnant. C’est une façon de développer de bons joueurs.»

Le grand frère des espoirs du CH

C’est Julien BriseBois qui avait amené Darche dans l’organisation du Canadien. Darche agissait comme grand frère des espoirs du Tricolore avec les Bulldogs de Hamilton. Mais après seulement 32 matchs à Hamilton, séquence au cours de laquelle il avait marqué 16 buts, il fut dépêché à Montréal.

Quelques joueurs de cette édition 2009-2010 des Bulldogs, qui était dirigée par Guy Boucher, ont été promus avec le grand club.

On parle notamment de David Desharnais, P.K. Subban, Max Pacioretty et Yannick Weber.

Darche peut dire qu’il y a été un peu pour quelque chose.

Publicité
Publicité