Dans son propre «Bye Bye» de 2024, l’humoriste Martin Petit remet en doute les origines de la COVID-19
Son personnage de «l’humoriste masqué» aborde plusieurs sujets polarisants


Raphaël Gendron-Martin
Dans une revue de l’année 2024 «100% stand-up», qu’il a partagée sur YouTube il y a quelques jours, l’humoriste Martin Petit aborde plusieurs sujets polarisants, dont les origines de la COVID-19. «Tous ceux ici, dont moi, qui ont eu cette marde-là, on a eu quelque chose de fabriqué en laboratoire par des Chinois et payé par des Américains.»
Martin Petit a fait son propre Bye Bye, en formule stand-up devant public à l’Abreuvoir, à Montréal. Derrière son personnage de «l’humoriste masqué», qui fait actuellement les premières parties de sa tournée Un monde meilleur, le comique a conçu un spectacle d’environ 45 minutes dans lequel il aborde plusieurs sujets polarisants des derniers mois: le «mot en n», l’écologie, la réélection de Donald Trump, les gangs de rue et Israël.
Alors qu’on peut entendre les spectateurs rire de bon cœur à ses différentes observations durant la majorité du spectacle, ils sont plutôt silencieux durant le tout dernier segment consacré à la COVID. «Le sujet le plus divisif des dernières années», remarque l’humoriste.
- Écoutez l'entrevue de Martin Petit avec Sophie Durocher sur QUB radio:
Commençant ce numéro de près de sept minutes en parlant d’un rapport qui vient de sortir sur la pandémie, Martin Petit demande au public s’il y a des gens qui se sont chicanés avec des proches pendant la COVID.

«On n’a pas le choix d’en parler»
Il enchaîne en disant qu’il faut maintenant passer à l’autre étape: «dans la vérité». «Le virus, dès le départ, t’avais deux choix: il est-tu parti de l’usine qui fabrique des COVID en laboratoire ou d’un pangolin à 50 pieds de l’usine qui fabrique des COVID en laboratoire? demande-t-il. Tous ceux qui ont choisi le laboratoire, ce sont des complotistes. Mais on ne le saura jamais à 100% parce que la Chine, c’est un régime communiste et ils ont effacé les preuves. C’est le réflexe de quelqu’un qui n’a rien à se reprocher.»
«Qui a payé pour qu’il y ait des manipulations de COVID dans les laboratoires? Ce sont les Américains, poursuit-il. Ils ont payé les Chinois pour fabriquer quelque chose pis on l’a tous eu. [...] Six mois après, le vaccin n’était plus bon. Il fallait se faire booster. Attends une minute, là. On s’est tous posé la question: c’est peut-être de la marde, cette affaire-là? On n’a pas le choix d’en parler. On ne peut pas faire semblant que ce n’est pas arrivé.»