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Culture

Dans quoi Mélissa Désormeaux-Poulin trouve-t-elle l'équilibre?

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Sabin Desmeules

2025-10-02T10:00:00Z
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Mélissa Désormeaux-Poulin a du mal à décrocher. Car oui, même si les rôles n’ont jamais manqué pour la comédienne, qui travaille depuis qu’elle est enfant, elle est convaincue que tout va s’arrêter un jour.

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L’actrice tourne en ce moment dans la prochaine saison de Mea Culpa, qu’on pourra voir cet hiver à Radio-Canada. Mélissa Désormeaux-Poulin était heureuse de renouer avec l’équipe et ses collègues acteurs. «Jessica Barker, Dany Boudreault, Maxim Gaudette et moi, on s'est vite soudés! Je pense que ça s’est produit parce qu’on aborde la justice réparatrice, un sujet tellement prenant. On en a beaucoup parlé et on est devenus de vrais amis.»

La comédienne est porte-parole de la Fondation Marie-Vincent, qui dénonce les violences sexuelles chez les jeunes et vient en aide aux victimes. Est-ce que la justice réparatrice cadre toujours bien avec les valeurs de Mélissa? «J’ai dû me positionner par rapport à ça. Je me suis demandé ce que j’en pensais. La pédophilie, c’est quelque chose qui n'est pas acceptable pour moi. Je ne sais pas si je pourrais pardonner ça si jamais ça arrivait, admet-elle. C’est un truc que moi, Mélissa, je porte. Mais Bérénice, mon personnage, c'est une autre fille. Elle est complètement différente de moi. Elle est dans l'accueil universel.»

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De l’insécurité

Les tournages ont repris en septembre, après deux mois de décrochage. «J'ai eu des vacances. Ça faisait longtemps!» Elle admet avoir du mal à décrocher. «Je ne pense pas que c'est un problème. Je dirais plutôt que mon métier est ma passion. Ça fait partie de moi. J'ai 44 ans, et je sais que ça va arrêter un jour.» C’est donc une certaine insécurité qui mène Mélissa Désormeaux-Poulin à travailler beaucoup. «Il faut que j’en profite, parce que ça va arrêter un jour... Et la vie va s’arrêter un jour de toute façon. Je suis peut-être workaholic, mais je ne pense pas que ce soit malsain. Je trouve mon équilibre dans le déséquilibre. Il y a de grandes périodes où je travaille beaucoup, puis j’ai des pauses. C’est comme ça que je vis.»

De la marche en montagne

Son corps est son outil de travail. Refaire le plein d’énergie est primordial pour elle pendant les périodes de repos, les vacances... «J’ai appris à gérer mon énergie quand j'ai plein de séries en même temps. Je suis capable de le faire. Mais quand je prends des vacances, je me rends compte à quel point c'est le fun aussi pour la tête! Psychologiquement, c'est le fun de ne pas être envahi par le stress, mais juste d'être là, et d'observer, de vivre. Pour pouvoir bien jouer, je dois avoir ces moments de pause qui me permettent de me nourrir de plein d'affaires. Des fois, des personnages comme Bérénice, c'est difficile psychologiquement.»

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Cette année, afin de se ressourcer, elle a fait beaucoup de marche en montagne. «J'en ai gravi des montagnes! Ça fait vraiment du bien, se réjouit-elle. Je fais aussi beaucoup de pilates et de yoga. Ça aussi, ça fait du bien.»

Le jeu, pas l’unique intérêt de ses filles

Elle ne gère pas la carrière de ses filles, Florence et Léa Pilotte, qui suivent ses traces. Pour Mélissa, l’important est qu’elles conservent un bel équilibre et que la passion du jeu n’occupe pas tous leurs temps libres. «Mes filles ont vraiment le goût de faire ça. Je les accompagne du mieux que je le peux, mais ça ne prend pas toute la place dans leurs vies. Elles vont à l'école et elles ont plein d'activités. Oui, le jeu, mais aussi plein d'autres intérêts. C'est ça qui est important pour moi, pour mes filles.» Elle insiste: «Enfant, tu n'as pas besoin de travailler. Elles le font pour le plaisir. Si ça leur cause des ennuis, si ça les stresse, elles arrêteront.» Florence est adolescente et elle est encore jeune pour décider de sa destinée professionnelle; Léa a 19 ans et elle semble se diriger officiellement vers le métier d’actrice. «Mais elle a aussi plein d'autres intérêts: le journalisme, la réalisation. Oui, le jeu est dans ses plans, mais il y a plein d'autres affaires aussi.»

Cet hiver, Mélissa Désormeaux-Poulin reprendra son rôle de Bérénice Bachand dans Mea Culpa, à Radio-Canada. Et on la voit en ce moment dans Classé secret, les mardis à 21 h à TVA.

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