Dans le calepin du Fenway Park...


Benoît Rioux
Otto Lopez et Abraham Toro confirment qu’ils aimeraient représenter à nouveau le Canada lors de l’édition 2026 de la Classique mondiale de baseball. En ajoutant Édouard Julien, ils pourraient être encore trois Québécois à fouler l’avant-champ dans le cadre de ce grand tournoi international, comme ce fut le cas en 2023.
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Remarquant que l’auteur de ces lignes provenait de Montréal, la jeune préposée à l’ascenseur que doivent utiliser les médias au Fenway Park me confiait, timidement, être une grande partisane du Canadien. La raison principale: elle a fréquenté l’Université de Boston en même temps que le défenseur Lane Hutson.

La puissance du Québécois Abraham Toro des deux côtés du marbre est étonnante. Après avoir cogné quelques balles contre le «Monstre vert» durant l’entraînement au bâton, il s’est installé comme frappeur gaucher pour cogner plusieurs circuits au champ centre-droit dans l’enclos des releveurs des Red Sox.
Gérant des Marlins de Miami depuis le début de la présente saison, Clayton McCullough a obtenu sa première chance dans les ligues mineures avec l’organisation des Blue Jays de Toronto de 2007 à 2013. Connaissant John Schneider depuis plusieurs années, il assure être heureux des succès de son homologue actuellement à la barre des Jays.

On a appris à Otto Lopez que l’entraîneur au banc chez les Marlins, Carson Vitale, a également grandi au Canada. L’homme de 36 ans, qui se distingue en portant une barbe bien fournie, est en effet natif de Victoria, en Colombie-Britannique.
Après l’actuel séjour de cinq matchs à domicile au Fenway Park contre les Marlins et les Orioles, les Red Sox se tourneront vers le Yankee Stadium, de jeudi à dimanche, pour une importante série de quatre matchs dans la lutte dans la section Est de la Ligue américaine.
Le gérant des Red Sox, Alex Cora, aime les matchs où les équipes du baseball majeur utilisent des tenues alternatives. Non seulement la formation de Boston a du succès avec les maillots de la série «City Connect», mais le gérant portoricain semble préférer les couleurs. «Personnellement, j’ai joué à une époque [de 1998 à 2011] où les trois quarts des souliers à crampons étaient noirs à travers la ligue et c’était ennuyant», a-t-il laissé tomber.