Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec
Sports

Dans l'univers de Pierre Gervais...

Partager

Agence QMI

2022-02-25T17:47:37Z
2022-02-25T20:30:17Z
Partager

Gérant de l’équipement du Canadien de Montréal depuis les années 1980, Pierre Gervais a des tonnes d’anecdotes à partager.

• À lire aussi: Le CH prêt à être un gros joueur le 13 juillet

• À lire aussi: Letang est le premier surpris

C’est ainsi que Félix Séguin, du réseau TVA Sports, fait découvrir les nombreuses facettes méconnues du grand public du métier passionnant de Gervais dans une série de trois épisodes du balado «Dans l’œil du chat» qui lui est consacrée.

Parmi ses tâches connexes, il est souvent arrivé à Gervais de choisir les numéros des joueurs qui s’amènent avec le CH.

Par contre, le directeur général a toujours eu le dernier mot. Surtout sous l’ère Marc Bergevin.

  • À écouter en rafale ici:

Publicité

«Marc aimait beaucoup choisir les numéros des joueurs. La plupart des autres directeurs généraux que j’ai connus, ça leur passait 10 pieds par-dessus la tête! Marc, avec sa vieille mentalité, aimait avoir les numéros les plus bas possible. Mais avec tous les numéros retirés, il n’y a plus beaucoup de numéros disponibles, je suis à la veille de tomber dans les trois chiffres! Mais ce ne sera bientôt plus mon problème», a affirmé Gervais, qui a annoncé à la mi-octobre qu’il allait prendre sa retraite à l’issue de la présente saison, après 35 ans de loyaux services et plus de 3000 matchs derrière le banc.

La mode est maintenant aux «gros chiffres».

«J’essaie toujours de donner le numéro le plus bas possible, sinon ça tombe dans les 50-60-70-80, ce qu’on appelle des numéros de chars de course. Les jeunes qui arrivent dans la ligue choisissent de plus en plus des numéros élevés. Il choisit lorsqu’il fait l’équipe, en accord avec le directeur général. Dans le cas de Jesperi Kotkaniemi, par exemple, Marc voulait au début qu’il prenne un plus petit numéro.»

Kotkaniemi a effectivement porté le 15 à Montréal avant d’opter pour le 82 chez les Hurricanes de la Caroline.

Publicité
Martin Chevalier / JdeM
Martin Chevalier / JdeM

Des primeurs...

Grâce à son rôle, Gervais a su tous les échanges avant les médias et les partisans, mais il n’a jamais dévoilé un seul scoop en raison de son caractère discret et de son professionnalisme. Ça lui fait toujours quand même «un petit kick» d’être parmi les premières personnes informées des changements qui surviennent pendant la saison.

«J’apprends les nouvelles avant tout le monde, c’est un petit kick, c’est cool. Je fais toujours faire les chandails en catimini. Au fil des ans, rien n’est jamais sorti», a-t-il déclaré avec fierté.

C’est aussi une source de satisfaction pour Gervais de contribuer à sa façon aux succès du CH. Il a d’ailleurs deux bagues de la Coupe Stanley pour en témoigner. En plus des conquêtes de 1986 et 1993, il a gagné l’or avec Équipe Canada aux Jeux olympiques de 2002, 2010 et 2014. Il n’a donc pas côtoyé seulement les joueurs des Canadiens, mais aussi tous les meilleurs joueurs du Canada.

«On joue un rôle-clé, mais on n’a pas d’influence sur le résultat des matchs, a-t-il dit avec modestie. On aide dans les coulisses.»

AFP
AFP

Allen transpire beaucoup

Une anecdote pour conclure? Celle sur Carey Price et Jake Allen.

«Price, ça allait bien jusqu’à ce que Jake arrive! Jake change souvent d’équipement. Ce n’est jamais assez neuf pour lui, alors que c’est habituellement le contraire chez les autres gardiens. Avant, Price changeait d’équipement trois ou quatre fois par année, mais il a maintenant pris la même habitude que Jake.»

Pour Allen, la raison est fort simple: son attirail est toujours détrempé.

«Jake transpire tellement. C’est le joueur qui transpire le plus que j’ai vu de ma vie. C’est hallucinant! Mon homologue des Blues m’avait averti.»

À voir aussi

Publicité
Publicité