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L'article provient de Le Journal de Québec
Sports

Danny Maciocia aime ce joueur comme son propre fils

Le directeur général des Alouettes parle de Marc-Antoine Dequoy avec beaucoup d’affection

Joël Lemay / Agence QMI
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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2023-11-16T00:25:00Z
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HAMILTON – Le directeur général des Alouettes, Danny Maciocia, a toujours parlé de Marc-Antoine Dequoy avec beaucoup d’affection. Dans le contexte entourant la finale de la Coupe Grey, cette semaine à Hamilton, l’émotion est particulièrement palpable. 

«On a développé une relation assez unique et aujourd’hui, quand je le regarde jouer, j’ai parfois l’impression que c’est mon garçon qui est en train de performer sur le terrain», laisse tomber Maciocia, dans une touchante entrevue avec Le Journal.

• À lire aussi: Marc-Antoine Dequoy inspiré par sa défunte mère à la Coupe Grey

«C’est sûr que pour moi, ce n’est pas un joueur comme les autres, pour plusieurs raisons, a convenu le directeur général, qui a d’abord connu Dequoy en le dirigeant chez les Carabins de l’Université de Montréal, de 2016 à 2019. On l’a recruté, on l’a amené à l’Université de Montréal, on lui a retrouvé une nouvelle position en défensive où il connaît du succès... Au début, on savait qu’on avait besoin d’investir en lui et Marc-Antoine avait aussi besoin d’investir en lui-même. On voyait toutefois un talent brut.»

Toujours à l’époque des Carabins, Maciocia a surtout pris soin d’être là pour son joueur quand sa mère a reçu un diagnostic de cancer.

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«C’est sûr qu’il y a eu un rapprochement entre Marc-Antoine et moi à ce moment, car je voulais savoir comment ça allait et j’étais soucieux de voir comment cela l’affectait, a mentionné Maciocia. Vers la fin, sa mère n’était plus en mesure d’être près de lui pour assister aux matchs et on voyait que c’était un peu plus difficile pour lui sur le terrain.» 

Un impact sur les autres

Au moment de parler de Carolann Grilli, décédée en septembre 2022, Maciocia prend une petite pause.

«Sa mère était toujours là, elle ne ratait pas un match, que ce soit à domicile ou sur la route, a noté le DG des Alouettes, soulignait que celle-ci avait occupé la présidence du comité des parents chez les Carabins. Elle s’impliquait aussi dans la vie des autres. C’était une dame qui voulait redonner, elle voulait avoir un impact sur l’avenir des jeunes. Elle jouait un rôle de mère pour les Carabins, pas seulement pour Marc-Antoine.»

Capture d'écran
Capture d'écran

En se plongeant dans ses souvenirs, l’homme de 56 ans sourit en racontant une anecdote au sujet de la mère de Marc-Antoine.

«Je me souviens lorsqu’on a lui proposé de s’impliquer comme présidente sur le comité des parents, elle a tout de suite embarqué. Je me rappelle encore qu’elle m’ait dit: “Là, Danny, j’embarque, mais j’ai des idées” et c’est justement ce qu’on recherchait pour améliorer ce qu’on avait déjà en place. Elle est rapidement revenue s’asseoir dans mon bureau avec une longue liste d’idées et j’ai embarqué à 100 milles à l’heure, car je voyais toute la passion de cette magnifique personne.»

«Une grande famille»

Cette passion, Dequoy en a hérité, si bien qu’il est maintenant devenu un joueur étoile dans la Ligue canadienne de football.

«Je suis tellement fier et je ne peux qu’imaginer à quel point sa mère, en haut, doit ressentir cette fierté de le regarder et d’avoir du succès», a témoigné Maciocia.

Dans ses dernières volontés, Carolanne Grilli avait planifié que tous les arrangements soient faits un peu plus tard au calendrier, car elle ne voulait pas interrompre la saison de football.

Le mot de la fin revient à Dequoy: «Le football, ça m’aide, car c’est comme me retrouver dans une grande famille à tous les jours».

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