Daniel Alfredsson est l’avenir des Sénateurs
Agence QMI
La transition de hockeyeur à entraîneur n’est pas toujours facile, mais les Sénateurs d’Ottawa semblent très satisfaits des progrès rapides de leur ancien capitaine Daniel Alfredsson.
En congédiant D.J. Smith lundi, l’organisation a précipité le retour de Jacques Martin comme instructeur-chef, tout en offrant une place derrière le banc à «Alfie». Ça ne fait que trois mois que le Suédois est revenu au bercail.
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D’abord nommé pour aider au développement des joueurs, Alfredsson a bénéficié d’une audition aux abords de la patinoire pendant les deux matchs de l’équipe en Suède, en novembre. Son succès a été instantané, les membres des Sénateurs disant apprécier son positivisme et ses conseils.
«Juste son aura, je veux dire, c’est “Alfie”, avait lancé l’attaquant Josh Norris aux journalistes, le 23 novembre. C’est facile de parler avec lui, il est positif sur le banc, particulièrement lorsque quelque chose de mal arrive pendant le match ou pas. Il ne parle pas tout le temps, mais il sait quand le faire.»
«Quand vous amenez quelqu’un comme Daniel Alfredsson, il aura un impact à tous les niveaux», a mentionné lundi après-midi en conférence de presse le président des opérations hockey des Sénateurs, Steve Staios.
Ce dernier a aussi indiqué que l’entraîneur adjoint devrait s’occuper des attaquants et du jeu de puissance à l’avenir.
Une carrière devant lui
Alfredsson formera un duo intéressant avec Martin, qui, à 71 ans, semble constituer une solution temporaire. L’ancien numéro 11 et le Franco-Ontarien se connaissent bien puisqu’ils ont œuvré ensemble à Ottawa pendant plus de neuf ans, entre 1996 et 2004.
Si l’homme de 51 ans parvient à se démarquer d’ici la fin de l’année, il y a fort à parier qu’il fera partie des candidats pour le poste permanent d’entraîneur-chef. Impossible d’ignorer le plus grand joueur de l’histoire de l’équipe, surtout quand il semble aussi motivé.
«Cela correspond parfaitement à un domaine où nous en avons le plus besoin. Nous avons besoin d’ajouter la dynamique de Daniel Alfredsson», a expliqué Staios.
«S’il décide qu’il veut entraîner ou gérer comme DG, je suis certain qu’il aura du succès à long terme, a-t-il poursuivi. Pour l’instant, il est 100 % concentré sur les Sénateurs. Il fera ce qu’il peut pour aider l’équipe. Ce n’est pas exactement ce qu’il avait prévu cette année, mais en voyant l’état de l’équipe et la qualité des joueurs, il s’est adapté.»
Durant sa carrière de 1246 matchs dans la Ligue nationale, Alfredsson a amassé 1157 points. Il s’est retiré au terme de la saison 2013-2014, dans l’uniforme des Red Wings de Detroit.