D. Callis se fait montrer la porte par les Alouettes

L’athlète avec le nom qui fait le plus sourire à Montréal, Don Callis, a été libéré par les Alouettes, vendredi.

Le demi défensif américain est rapidement devenu populaire même s’il n’a pas joué depuis le début de la saison, en raison de son nom de famille qui se prononce comme un sacre bien québécois, faisant référence à un objet de l’Église catholique.

En y ajoutant la première lettre de son prénom, on obtient également une expression un peu vulgaire bien connue de chez nous, signifiant «foutre le camp» ou «partir d’un endroit en colère».

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Pour souligner la fête nationale, le 24 juin, les Alouettes avaient publié sur les réseaux sociaux une vidéo de Callis tenant le drapeau du Québec et entouré de ses coéquipiers Alexandre Gagné et Marc-Antoine Dequoy. Le Californien de 24 ans avait souhaité «Bon [sic] Saint-Jean» avant que Gagné ne laisse tomber «on décalisse!» en quittant le champ de la caméra.

Puis, mardi, l’organisation montréalaise avait lancé un concours afin qu’un partisan puisse gagner un chandail avec «D. Callis» inscrit au-dessus du numéro 35. Le tirage a eu lieu la veille de l’annonce du remerciement de l’athlète.

Packers et 49ers

Callis avait signé le 14 avril un contrat valide jusqu’en 2026 avec les Alouettes. Au terme du camp d’entraînement, il avait obtenu une place au sein de la formation, sans toutefois voir de l’action lors d’un match régulier.

L’ancien des universités Troy en Alabama et East Central en Oklahoma a été membre de l’organisation des Packers de Green Bay, dans la NFL, et a pris part à un mini-camp avec les 49ers de San Francisco.