Crues printanières: plusieurs plans d’eau toujours sous surveillance dans la grande région de Québec

Plusieurs plans d’eau de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches sont toujours sous surveillance, alors que certaines rivières sont légèrement sorties de leur lit, entre lundi et mardi.

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Mardi matin, trois rivières étaient en situation d’inondation mineure, soit la rivière Etchemin, dans le secteur de Saint-Henri de Lévis, la rivière Famine, dans le secteur de Saint-Georges-de-Beauce et la rivière Saint-Charles, en amont de la Lorette.

Toutefois, le niveau de deux des trois plans d’eau sont revenus à la normale en après-midi. Celui de la rivière Saint-Charles a, pour sa part, repris en force.

«Il y a eu moins de précipitations que prévu, ça n’a pas fait gonfler les rivières autant [qu’on le pensait]», indique Éric Drolet, directeur régional de la Sécurité civile, pour la Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches.

Les autorités municipales et gouvernementales poursuivent encore leur vigie, puisque d’autres précipitations sont attendues jusqu’à mercredi. Avec la fonte de la neige et des glaces, les niveaux d’eau pourraient remonter de nouveau.

La rivière Jaune s’étend

Du côté de la municipalité de Lac-Beauport, la Ville a indiqué que la crue des eaux des rivières Jaune et de l’Arrière-Pays ne devrait pas augmenter. Sur tout le territoire, près d’une dizaine de résidences des chemins du Boisé, de l’Orée, du Ravin et des Méandres ont subi une inondation partielle.

La rue de Champéry, dans le secteur de Charlesbourg, a également subi une inondation mineure de la rivière Jaune. Toutefois, la scène du débordement de secteur aux limites du Lac Beauport était impressionnante à voir et plusieurs cours arrière de certaines résidences étaient complètement recouvertes d’eau.

«Je suis vraiment proche de la rivière, sur mon terrain, ça paraît pire. On est habitués qu’il y ait autant d’eau dans la rue comme ça, mais quand même... Ma pompe a démarré la nuit dernière (lundi à mardi). Ça veut dire que ç’a monté», indique Stéphanie Mc Nicoll, qui habite sur la rue de Champéry.

Mme Mc Nicoll souligne que même s’il ne pleut pas au Lac Beauport, il faut tout de même surveiller les précipitations dans la réserve faunique des Laurentides.

«S’il pleut dans la réserve, ça se peut que nous ayons plus d’eau, fait-elle valoir. C’est certain, on est un petit peu inquiet, mais il n’y a pas grand-chose à faire. Je suis en télétravail pour surveiller ça».