Crosby peu surpris du congédiement de Sullivan

Plusieurs jours après le congédiement de l’entraîneur-chef Mike Sullivan, le capitaine des Penguins de Pittsburgh, Sidney Crosby, a exprimé son point de vue sur la question mardi et il ne semblait pas renversé par les récents événements.

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Au terme de la victoire du Canada contre la France au Championnat du monde de hockey à Stockholm, le célèbre numéro 87 a commenté le départ de Sullivan, aujourd’hui pilote des Rangers de New York, et la séparation était en quelque sorte inévitable selon lui.

«Honnêtement, je ne dirais pas que je suis surpris par tout ce qui est survenu. Je comprends cela, j’ai joué suffisamment longtemps pour savoir qu’il y aura toujours certains changements lorsque les résultats souhaités ne sont pas au rendez-vous. Depuis un bout de temps, nous n’obtenons pas ce que nous voulons, a-t-il affirmé au site The Athletic. C’est ce qui arrive quand vous perdez. Voilà la partie compliquée qui est reliée à la défaite.»

Néanmoins, Crosby a eu de bons mots à l’égard de son ex-instructeur-chef.

«Il a accompli un boulot incroyable pour nous permettre de gagner. Si vous y pensez, 10 ans, c’est une période vraiment longue pour un entraîneur dans la Ligue nationale. Nous sommes chanceux d’avoir pu partager tellement de beaux souvenirs avec lui derrière le banc», a estimé l’attaquant.

Pas d’implication

Quant à la suite, le joueur-vedette a voulu s’en détacher quelque peu. Il n’est pas question pour lui d’ingérer dans le processus d’embauche du successeur de Sullivan. La décision finale reviendra au directeur général, Kyle Dubas, et à ses patrons.

«Je n’ai pas mon mot à dire relativement à celui qui deviendra notre instructeur-chef. Et je préfère qu’il en soit ainsi, a-t-il insisté. Car au bout du compte, je suis un joueur de hockey. Je ne suis pas là pour diriger pendant les matchs. Je ne suis pas un DG.»

Les «Pens» ont raté les séries trois fois consécutives, et Crosby espère avant tout que cette disette prendra fin l’an prochain.

«Je veux seulement gagner et je veux voir derrière notre banc la personne qui nous donnera la meilleure chance de réussir», a-t-il affirmé.