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L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

CRITIQUE | Voici ce qu’on a pensé du film «Menteuse», la suite de la comédie à succès «Menteur»

Photo d'archives fournie par Immina Films
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Photo portrait de Maxime Demers

Maxime Demers

2025-07-08T23:00:00Z
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Six ans après la sortie de sa comédie à succès Menteur, le réalisateur Émile Gaudreault revisite le concept des mensonges qui deviennent réalité pour nous offrir une suite tout aussi drôle et efficace.

Menteuse s’amorce d’ailleurs de la même manière que Menteur en nous transportant dans un temple en Chine, où un groupe de moines bouddhistes s’inquiètent de la montée en puissance d’une nouvelle menteuse compulsive qui pourrait mettre la planète en péril.

Ainsi, après Simon (joué par Louis-José Houde dans le premier film), c’est cette fois-ci sa belle-sœur, Virginie (Anne-Élisabeth Bossé), qui ment comme elle respire. La scène finale du premier film nous apprenait d’ailleurs qu’elle avait réussi à cacher sa double vie pendant des années à son chum Phil (Antoine Bertrand).

Mais contrairement à Simon, qui mentait par égocentrisme, Virginie se spécialise dans les mensonges blancs. C’est-à-dire qu’elle ment pour faire plaisir aux gens en voulant les rassurer ou en leur disant tout simplement ce qu’ils veulent entendre.

Aussi petits soient-ils, ces mensonges ne sont toutefois pas inoffensifs et leur accumulation finira par faire basculer la jeune femme et son entourage dans un univers parallèle où ses affabulations sont devenues réalité. 

Ayant vécu une situation similaire avec son frère Simon, Phil tentera de ramener Virginie sur le chemin de la vérité en défaisant chacun de ses mensonges. Mais il n’est pas au bout de ses peines parce qu’à chaque fois que Virginie se remet à mentir, le couple se retrouve plongé dans un nouveau multivers encore plus éclaté que le précédent.

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D’un multivers à l'autre

PHOTO FOURNIE PAR IMMINA FILMS
PHOTO FOURNIE PAR IMMINA FILMS

Avec l’aide de ses coscénaristes Éric K. Boulianne et Sébastien Ravary, le réalisateur Émile Gaudreault (De père en flic 1 et 2) a ainsi poussé le concept de Menteur un peu plus loin pour nous entraîner dans un monde fantaisiste où les multivers provoqués par les mensonges de Virginie s’enchaînent à un rythme effréné.

Cette succession d’univers parallèles permet à Gaudreault de faire jouer une multitude de rôles délirants à ses acteurs, tous des experts en comédie.

Anne-Élisabeth Bossé est hilarante autant sous les traits d’une nunuche que dans la peau d’une vedette de téléréalité. Antoine Bertrand provoque également plusieurs rires en incarnant un ado attardé qui parle en franglais. Mentions spéciales aussi à Catherine Chabot, très drôle en attachée de presse cocaïnomane, et à Monika Pilon – une vraie révélation! –, qui offre certaines des scènes les plus loufoques du film.

Certes, la subtilité n’est pas toujours au rendez-vous et le scénario s’égare un peu vers la fin en flirtant maladroitement avec la science-fiction. Menteuse n’en demeure pas moins un divertissement drôle et efficace qui atteint sa cible.

  • Note: 3,5 sur 5
  • Menteuse, une comédie d’Émile Gaudreault avec Anne-Élisabeth Bossé, Antoine Bertrand, Catherine Chabot et Rémy Girard. À l’affiche partout au Québec.
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