CRITIQUE | «True Haunting» sur Netflix: le producteur de la série de films «The Conjuring» propose deux autres cauchemars terrifiants... et bien réels


Bruno Lapointe
Après avoir créé la série cinématographique The Conjuring, le maître de l’horreur James Wan s’attaque aujourd’hui à deux autres cas de hantises bien réels avec la série True Haunting. Et le résultat, terrifiant à souhait, risque fort bien de causer des nuits de cauchemars aux télévores moins aguerris...
De dire que James Wan a marqué le monde de l’épouvante au fer rouge tiendrait de l’euphémisme. Que ce soit à titre de réalisateur, de scénariste ou de producteur, son nom est apparu au générique de moult œuvres récentes, qu’elles soient The Conjuring, Saw, Insidious ou encore M3GAN.
Mais aujourd’hui, c’est à travers le petit écran qu’il cherche à nous terroriser avec True Haunting (ou Hantises, en version française), une série documentaire explorant deux cas documentés de phénomènes paranormaux. Et il relève ce défi avec brio. Les abonnés de Netflix pourront le constater dès demain, lorsque les cinq épisodes seront ajoutés au catalogue de Netflix.

Dans un premier temps – et durant trois épisodes –, c’est sur le cas de Chris Di Cesare qu’on se penche. Si le nom vous est familier, c’est qu’il a fait les manchettes au milieu des années 1980, époque où il a été ciblé par un fantôme le tourmentant sans relâche dans les halls du collège Geneseo, dans l’état de New York.
Maison hantée
Puis, on termine la saison de True Haunting à Salt Lake City, chez April Miller. Il y a une vingtaine d’années, cette femme croyait avoir déniché la maison de ses rêves où s’installer en compagnie de ses deux enfants et de son conjoint. Mais dans un revirement rappelant le célèbre cas d’Amityville, la demeure se révèle hantée, évidemment, par le spectre d’un ancien propriétaire.
C’est par le biais de scènes reconstituées entremêlées d’entrevues avec les véritables intervenants – et victimes – de ces hantises qu’on retrace ces deux histoires abracadabrantes qui défient toute explication logique. Mais ce qui permet à cette série de s’élever au-delà de la mêlée, c’est la maîtrise impressionnante des codes narratifs de l’épouvante que déploient le producteur exécutif James Wan et ses équipes.
Résultat: cinq émissions anxiogènes à souhait qui continuent de nous hanter longtemps après l’arrivée du générique. La saison de l’Halloween débute en grand!
- La série True Haunting débarquera sur Netflix mardi.