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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Critique de «Toxic le ravageur»: déjanté et gore à souhait

PHOTO FOURNIE PAR VVS FILMS
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Isabelle Hontebeyrie

2025-08-29T00:00:00Z
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Non, Toxic le ravageur n’est pas pour tout le monde, mais les cinéphiles qui apprécient ce genre vont s’amuser comme des fous.

Winston (Peter Dinklage), beau-père monoparental de Wade (Jacob Tremblay), est agent d’entretien pour la compagnie pharmaceutique BTH, gérée par l’ignoble Bob Garbinger (Kevin Bacon). Lorsqu’il apprend qu’il est atteint d’une maladie cérébrale incurable, il tente, sans succès, de faire couvrir un nouveau traitement expérimental par sa compagnie d’assurances.

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Il va alors voir Garbinger pour tenter d’infirmer la décision. Après une chute malencontreuse dans ce qu’il faut bien appeler une «soupe» chimique hautement toxique, il se transforme en justicier hideux et difforme, doté d’une force prodigieuse et quasi invulnérable. Il décide alors de mettre ses pouvoirs au service des laissés pour compte, dont J.J. (Taylour Paige), pourchassée par les hommes de main de Garbinger.

Les cinéphiles qui connaissent le film culte de 1984 se délecteront de cette nouvelle version aux accents écologiques. Le gore est là, les superpouvoirs de Winston lui permettant de tuer ses adversaires dans des bains de sang particulièrement créatifs. Entre les têtes coupées, les démembrements, les yeux arrachés et les intestins vagabonds, les amateurs discerneront un hommage appuyé à ce genre particulier.

On note également le propos social et environnemental, la performance d’Elijah Wood, mémorable en espèce de mélange entre Quasimodo et Gru, frère du personnage de Kevin Bacon (oui, on aurait pris plus de scènes avec lui). On apprécie également les effets visuels «vieille école» (lisez: sans CGI), le costume de Peter Dinklage (avec un œil amovible) ainsi que les jeux de mots et bris du quatrième mur.

Divertissement pur, sans prétention intellectuelle d’aucune sorte, Toxic le ravageur (ou The Toxic Avenger en version originale) s’avère être une excellente échappatoire... et un excellent défouloir en cette année surprenante.

Note: 3,5 sur 5

Toxic le ravageur giclera sur les écrans de la province dès le 29 août.

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