Critique de «Prisonnier des abysses»: un suspense captivant avec Woody Harrelson

Isabelle Hontebeyrie
Les plongeurs en saturation effectuent l’un des métiers les plus dangereux au monde en allant inspecter et réparer des dizaines de milliers de kilomètres de pipelines au fond des océans.
Duncan Allcock (Woody Harrelson) est un plongeur vétéran, habitué à ces conditions de travail incroyables, qui nécessitent parfois qu’il passe plusieurs jours au fond de l’océan, dans un espace réduit, à travailler sur des pipelines. C’est à lui et à David Yuasa (Simu Liu) que Chris Lemons (Finn Cole) est jumelé. Chris et David plongent donc tous deux à 100 mètres de profondeur pendant qu’une tempête fait rage au-dessus de l’eau et que Duncan demeure dans la cloche à plongeur.

Malheureusement, les filins qui relient Chris au mélange d’oxygène qu’il respire se rompent et le plongeur s’enfonce dans les abysses. La suite de cette histoire vraie, absolument incroyable, est racontée en temps réel, Chris ne disposant que de 10 minutes de mélange dans sa bonbonne.
Adapté du documentaire britannique Last Breath (c’est également le titre du long métrage en version originale), coréalisé par Alex Parkinson (également cinéaste et coscénariste du film), ce Prisonnier des abysses est une histoire d’héroïsme, de survie, de chance, d’acharnement et de travail.
Filmé de manière réaliste et s’appuyant sur des images de son documentaire, Alex Parkinson, soutenu par le jeu impressionnant de Woody Harrelson, Simu Liu et Finn Cole, livre un suspense qui nous tient rivés à l’écran pendant 93 minutes... presque sans respirer. On vit la même épreuve que les trois hommes, on les encourage mentalement et on admire leur courage et leur ténacité.
Note: 3,5 sur 5
Prisonnier des abysses prend l’affiche dès le 28 février.