Critique de «Le comptable 2»: Ben Affleck et Jon Bernthal en frères sans pitié

On pardonnera au réalisateur Gavin O’Connor et au scénariste Bill Dubuque le côté brouillon du film Le comptable 2, Ben Affleck et Jon Bernthal ne se prenant pas du tout au sérieux.

C’est l’humour qui frappe dans Le comptable 2, bien plus que les coups de poing et autres tueries avec des armes à feu, et ce, malgré l’aura de sérieux qu’aimerait générer le scénario quelque peu paresseux.

Raymond King (J.K. Simmons), agent du FBI à la retraite, essaye de retrouver une famille sud-américaine. Mais il est assassiné, alors qu’une tueuse (Daniella Pineda) semble aussi à ses trousses. L’actuelle agente des crimes financiers, Marybeth Medina (Cynthia Addai-Robinson), est chargée de l’enquête sur la mort de King qui, avant de mourir, a inscrit sur son bras: «Trouvez le comptable».

Le comptable, c’est – et on le sait depuis le premier volet sorti en 2016 – Christian Wolff (Ben Affleck), comptable et tueur autiste aux clients plus que douteux. Il se joint aux recherches lorsque Marybeth Medina le contacte et, afin d’inclure un peu de nouveauté, Braxton (Jon Bernthal), tueur aussi décomplexé que son frère Christian, se joint à ces aventures rocambolesques.

Le personnage de Ben Affleck n’est pas dénué d’intérêt et certaines scènes – notamment celles dans lesquelles il utilise ses pouvoirs de déduction pour immédiatement résoudre un problème – valent le détour. 

Mélange d’action et d’humour parfois pince-sans-rire, Le comptable 2 a pour objectif simple (et simpliste) de divertir sans trop chercher à convaincre. Oui, l’exercice est paresseux, parfois fastidieux pour le spectateur (le long métrage de 132 minutes a des problèmes de rythme), mais la bonne humeur des acteurs est quelque peu contagieuse.

Note: 3 sur 5

Le comptable 2 divertit sans complications dès le 25 avril.