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L'article provient de Pèse sur start
Jeux vidéo

Critique de Donkey Kong Bananza sur Nintendo Switch 2

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Photo portrait de Kazzie Charbonneau

Kazzie Charbonneau

2025-07-16T15:54:18Z
2025-07-17T15:24:32Z
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Donkey Kong est de retour dans une aventure 3D pour la première fois depuis 25 ans. Et il ne manque pas son coup. J'ai eu la chance de tester Donkey Kong Bananza qui, après 45 heures de jeu, me semble être le véritable titre de lancement de la Nintendo Switch 2. Désolée, Mario Kart World !

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On était nombreux à espérer un nouveau grand jeu Super Mario 3D dans la lignée du remarquable Odyssey sur la console précédente. Eh bien, Donkey Kong Bananza répond en partie à ce besoin d’un excellent jeu de plateforme. Bananza est un triomphe, et je suis moi-même surprise à quel point j’ai adoré mon expérience. Voici donc mes impressions, sans divulgâcheurs.

Si vous avez essayé une démo de Bananza en magasin, je vous suggère de ne pas vous fier à ce court essai pour vous faire une opinion. Le jeu prend un peu de temps à révéler sa magie, même s’il vous plonge rapidement dans l’action.

Le jeu déborde de contenu et d’endroits à explorer, mais ce n’est pas évident au départ. Chaque nouvelle couche dévoile un peu plus le génie derrière Bananza.

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Histoire

Attiré par la découverte de mystérieux cristaux dorés appelés Banandium (je vais dire «bananes» pour simplifier), Donkey Kong débarque sur l’île Lingot. Mais une tempête soudaine, provoquée par la redoutable VoidCo (Void Kong, Grumpy Kong et Poppy Kong), le propulse dans les profondeurs de la planète.

La VoidCo, les méchants.
La VoidCo, les méchants. Nintendo

Bien décidé à remonter à la surface (et à retrouver des bananes), il part à la recherche de la VoidCo pour l’affronter. En chemin, il croise une drôle de petite pierre apeurée.

Cette pierre est en fait Pauline, une jeune chanteuse de talent emprisonnée par la VoidCo, qui prêtera main-forte à Donkey Kong une fois libérée.

Ensemble, ils se lancent dans une course contre la montre pour atteindre le centre de la Terre et faire exaucer un voeu avant que la VoidCo n’y parvienne.

«Gameplay» et mécaniques

L’histoire de Donkey Kong Bananza n’est pas nécessairement palpitante, et c’est bien correct comme ça. C’est dans ses mécaniques amusantes et son exploration que le jeu brille.

Comme vous l’avez sans doute vu dans les bandes-annonces, la mécanique centrale du jeu repose sur la destruction. DK peut frapper dans tous les sens pour détruire presque tous les terrains autour de lui. Au début de mon test, j’ai pensé que j’allais peut-être me lasser de cette mécanique, mais elle évolue avec le temps, et vous pourrez améliorer les compétences de votre ami DK.

En gros, le but est d’explorer chaque couche de la terre pour descendre toujours plus profondément. Mais pas seulement en détruisant tout. Il faut aussi résoudre de petits casse-têtes, combattre des ennemis et, surtout, accumuler des objets. Et c’est là que je me suis le plus amusée.

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Chercher les bananes cachées et les fossiles dans chaque couche (qui représentent les niveaux du jeu) a été un réel plaisir. Il y en a une tonne, et l’exploration est souvent récompensée. Vous creusez un coin un peu à l’écart qui ne semble pas très utile? Tada! Une banane! J’adore.

Il y a des centaines de bananes, un peu comme les lunes dans Super Mario Odyssey. Certaines sont très faciles à trouver, d’autres bien cachées. Il y a aussi des bananes qui reviennent à chaque niveau, ou que vous pouvez gagner en relevant des défis.

Les défis

Justement, parlons des défis. DK Bananza n’est pas qu’un simple jeu de plateforme où l’on va d’un point A à un point B pour battre un gardien à la fin du niveau. Oui, vous pouvez le jouer ainsi, mais vous passeriez à côté d’une partie vraiment amusante: les défis.

Chaque niveau cache des défis que Pauline peut débloquer grâce à son chant. Ces défis transforment complètement l’expérience. Il peut s’agir d’une course contre la montre, d’ennemis à éliminer ou de plateformes à franchir avec précision. On retrouve même des niveaux à défilement horizontal et des barils, ce qui a totalement charmé mon petit cœur de gameuse.

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Il y a énormément d’amour pour la franchise Donkey Kong dans ce jeu. Les clins d’œil sont très nombreux et plairont assurément aux fans. Mais le jeu demeure accessible à ceux qui n’ont jamais joué à Donkey Kong. C’est un équilibre que l’équipe de développement a su maintenir avec brio.

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J’avais parfois l’impression de jouer à une véritable suite de Donkey Kong 64. Eh oui! Je sais, c’est une opinion controversée, mais Bananza a vraiment nourri ce besoin pour moi. J’avais aussi des petits souvenirs de Banjo-Kazooie, un autre jeu marquant.

J’ai aussi aimé comment Donkey Kong Bananza nous pousse à jouer avec l’environnement. On peut littéralement modifier son chemin et trouver des façons originales d’atteindre ses objectifs.

Pauline, votre «BFF»

Je trouvais l’idée d’avoir Pauline comme accompagnatrice un peu étrange, mais ça fonctionne. Au début, elle m’agaçait un peu, comme Navi dans Ocarina of Time, mais je me suis vite attachée à elle.

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Grâce à Pauline, Donkey peut utiliser le pouvoir Bananza pour se transformer en Bananza Kong, un gorille qui frappe plus fort, en Bananza Zèbre, qui peut courir vite sur des surfaces fragiles, ou en Bananza Autruche, qui permet à DK de voler quelques secondes. Évidemment, ces pouvoirs sont essentiels pour progresser dans les quêtes principales et affronter les gardiens.

Pauline sert aussi de guide, puisqu’il y a très peu de texte pour vous orienter dans l’aventure. Elle donne de petits indices, sans être envahissante. DK et Pauline forment un duo efficace, ils se protègent et s’entraident jusqu’au bout, ce qui apporte une touche émotive au récit.

C’est aussi avec elle que vous allez pouvoir jouer au mode coopératif, que je n’ai pas testé. Je suis curieuse de l’essayer, surtout avec GameShare.

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Le vrai jeu de lancement de la Switch 2

Donkey Kong Bananza est un jeu immense, et vous passerez facilement plus de 20 heures à terminer la quête principale. À 45 heures, je découvre encore plein de choses amusantes et j’utilise tout ce que j’ai appris pour revenir en arrière et récupérer les objets manquants. Pas seulement les bananes, mais aussi les fossiles, que vous pouvez échanger contre des vêtements amusants pour Pauline et DK. Vous pouvez même changer la couleur du pelage de DK, alors j’ai passé beaucoup de temps à essayer d’acheter toutes les options possibles.

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Donkey Kong dispose aussi d’une tonne de mouvements différents selon le contexte, en plus des transformations Bananza, qui ont chacune leurs propres habiletés. Cela offre beaucoup d’options, et il est fort probable que vous ne jouerez pas de la même manière que moi. Moi, j’aimais bien tout frapper, raser chaque couche et détruire l’environnement. Ça me défoulait. D’autres seront plus stratégiques, et c’est parfait comme ça!

C’est, à mes yeux, le grand jeu de lancement de la Switch 2. Il aurait dû sortir en même temps que la console, car c’est un titre gigantesque qui se révèle peu à peu sous chaque couche.

Ce que j’ai moins aimé

Difficile de trouver des défauts à Donkey Kong Bananza. J’ai eu quelques baisses de performance ici et là, surtout lorsque l’écran était surchargé de terrain détruit ou d’ennemis, mais c’était plutôt rare. Mais, le jeu n’aurait jamais pu tourner sur la Switch précédente, ça, c’est clair.

La destruction se fait très bien en général, mais vous allez parfois tomber sur un angle difficile à maîtriser. Ça vient un peu avec le concept, toutefois. DK est un peu comme un vers de terre géant par moment, alors la vue n'est pas toujours super dégagée.

J’ai bien aimé les thèmes des niveaux (ou «couches») principaux, mais je crois que certains environnements auraient pu être un peu plus colorés ou plus vastes à explorer. J’ai tellement aimé le jeu que j’en voulais encore plus!

Je n’ai pas toujours apprécié les combats contre les gardiens. Certains étaient trop simples, d’autres parfois un peu chaotiques. La plupart étaient divertissants, cela dit.

Bref...

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J’ai adoré Donkey Kong Bananza. Je savais que le jeu allait être «bon», mais je ne m’attendais pas à me réveiller chaque matin avec l’envie d’y jouer le plus tôt possible.

Donkey Kong Bananza est bon parce qu’il remplit ce que je recherche avant tout: un jeu amusant. Rien n’est ennuyant, tout fonctionne bien, et l’exploration est récompensée. Ce n’est pas simplement un jeu où l’on détruit tout (même si c’est possible); c’est un jeu de plateforme où la mécanique de destruction enrichit l’exploration. J’aimerais même déjà une suite, parce que le duo Pauline et DK fonctionne vraiment bien!

  • Donkey Kong Bananza sort le 17 juillet sur Nintendo Switch 2.

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