Crise du logement à l’approche du 1er juillet: un manque de logements abordables pour les familles
Agence QMI
À l’approche du 1er juillet, la crise du logement affecte sévèrement de nombreux ménages québécois, avec près de 2000 familles toujours en recherche, selon les données des organismes d’aide.
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À Drummondville uniquement, une centaine de ménages recherchent encore un logement pour le 1er juillet, dont 44 se trouvent déjà sans domicile, comme l’indique David Bélanger, directeur général de l’Office d’habitation du Québec, lors d’une entrevue accordée à LCN.
M. Bélanger exprime sa surprise face au nombre élevé de personnes sans logement à quelques jours de la période de déménagement, qualifiant cette année de record.
«C’est notre plus grosse année. On est quand même un petit peu surpris», précise-t-il. «On s’attendait à ce que tranquillement la crise se résorbe, mais on n’est pas encore rendu au tournant de la crise.»
Malgré les investissements dans le logement abordable, les nouvelles constructions demeurent inaccessibles à de nombreuses familles.
«On pensait que ça allait avoir un impact un peu plus positif», admet le directeur général. «Les nouveaux logements [...] ne répondent pas nécessairement aux besoins des gens à la recherche de logements.»
«La clientèle qui est vraiment en difficulté en ce moment, ce sont les gens qui vivent de faibles ou de modestes revenus», poursuit-il. «Les travailleurs à salaire un peu plus modéré n’ont pas les moyens de se payer un logement à 1200, 1300, 1400 dollars par mois.»
David Bélanger souligne également que la crise du logement se «vit à l’année», et non pas seulement à l’approche du 1er juillet. «Ce n’est plus une crise au premier juillet. [...] On la vit à l’année», conclut-il.
Voyez l’entrevue avec David Bélanger, ci-dessus.