Crise des infrastructures: François Legault fait face à un «problème fondamental» et «n’a plus de solutions», dit Philippe Léger
TVA Nouvelles
Le chroniqueur Philippe Léger avoue avoir été surpris d’entendre le premier ministre François Legault dire, lors d’un discours aux assises de l’Union des municipalités du Québec jeudi, qu’il n’y avait pas vraiment de solutions face à l’explosion des prix dans le secteur de la construction.
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«Habituellement, c'était l'homme qui avait toujours des solutions aux différents problèmes, qui était quand même hyperactif sur ces questions-là de la gestion des finances publiques», explique le chroniqueur.
Or, le premier ministre fait face à une problématique qui risque de croître au cours des prochaines années, clame Philippe Léger.
Non seulement le Québec doit investir dans la gestion de ses actifs, mais en raison de la hausse considérable de la population, il devra payer pour faire construire de nouveaux hôpitaux, de nouvelles écoles, de nouvelles routes et de nouveaux transports en commun, soutient le chroniqueur.
«Si à chaque fois qu'on veut construire un nouvel hôpital, disons Maisonneuve-Rosemont, ça coûte 5 milliards de dollars, qu'est-ce que tu fais? Tu ne peux pas construire ça partout au Québec. Tu ne peux pas construire une nouvelle route, tu ne peux pas construire de nouvelles écoles. Il y a vraiment un problème fondamental qui s'en vient devant nous et quand François Legault, devant ce problème-là, dit: "Écoutez, il n'y a pas vraiment de solutions à l'explosion des prix", il y a un problème ici», affirme-t-il.
«Comment on va faire face à ça? On aura besoin de nouvelles infrastructures. Donc j'ai de la misère à m'expliquer pourquoi François Legault a fait: "Bon, il n'y a rien à faire"», indique Philippe Léger.
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