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L'article provient de Le Journal de Montréal

Crise dans la culture: si on achetait un billet québécois le 12 février?

Un appel est lancé pour acheter des billets de productions québécoises, comme le spectacle «Yvon Deschamps raconte LA SHOP», le 12 février.
Un appel est lancé pour acheter des billets de productions québécoises, comme le spectacle «Yvon Deschamps raconte LA SHOP», le 12 février. Photo d’archives, MARIO BEAUREGARD
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Photo portrait de Cédric Bélanger

Cédric Bélanger

2025-01-30T21:10:50Z
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Face à la crise qui secoue notre industrie culturelle, une cinéaste suggère d’acheter un billet pour un spectacle ou un film québécois le 12 février.

«Et si on lançait une nouvelle tradition?» a écrit Myriam Verreault, jeudi dernier, dans une publication Facebook titrée «La journée de la billetterie».

Inspirée par le succès de la journée consacrée depuis quelques années à l’achat d’un livre québécois, le 12 août, elle suggère, le 12 février, d’acheter «un billet pour une pièce de théâtre, un spectacle ou un billet de cinéma pour un film québécois.»

«Oui, il faut se mobiliser pour que le gouvernement investisse davantage, mais dans un moment un peu morose, en hiver, si tout le monde s’achète un billet le même jour, ça peut booster les ventes», soumet Myriam Verreault dans une conversation avec Le Journal.

Myriam Verreault
Myriam Verreault Photo fournie par JULIE GAUTHIER
«Cri d’amour»

Depuis qu’elle a lancé son idée sur le web, Myriam Verreault dit avoir reçu beaucoup de messages d’appui.

«Des organismes comme le Conseil québécois du théâtre et La Vitrine vont mousser l’initiative avec leurs partenaires et leur équipe de communication. La viralité sur les réseaux sociaux est palpable. Les partages se comptent en milliers, et l’événement Facebook fonctionne bien», dit-elle.

Photo MARIE-PIER LEMIEUX
Photo MARIE-PIER LEMIEUX

Selon la cinéaste, son idée fait boule de neige «non pas parce qu’elle est originale, mais parce que nous en avons besoin plus que jamais.»

«Elle vient remplir un vide. C’est comme un cri d’amour envers notre industrie culturelle.»

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