Crimes sexuels: une entraîneuse de cheerleading accusée
Amélie Dubé aurait entre autres eu des rapports sexuels avec une adolescente en compagnie de Matthieu Martel, lui-même visé par une quarantaine d’accusations
Pierre-Paul Biron
Une entraîneuse de cheerleading liée par le passé à Matthieu Martel, l’ex-coach visé par une quarantaine de chefs d’accusation à caractère sexuel, fait, elle aussi, face à la justice. Amélie Dubé a comparu pour agression sexuelle sur une adolescente au palais de justice de Québec.
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La femme dans la trentaine a comparu mardi après qu’un mandat visé eut été lancé contre elle à la fin janvier.
Elle est accusée de sept chefs d’accusation d’agression sexuelle, de contacts et d’incitation à des contacts sexuels, ainsi que d’agression sexuelle avec la participation d’une autre personne.
L’ensemble des gestes qui lui sont reprochés vise une seule plaignante de moins de 16 ans et s’étire sur une période d’environ deux ans et demi, entre 2011 et 2014.
Relations à trois?
La présumée victime fait également partie des jeunes femmes ayant dénoncé Matthieu Martel, pour la plupart des athlètes de cheerleading.
Selon l’acte d’accusation, Amélie Dubé, qui entraînait avec Martel à une certaine époque, était «en situation d’autorité ou de confiance» à l’égard de sa présumée victime lorsqu’une partie des contacts sexuels seraient survenus.
Le chef d’accusation d’agression sexuelle avec la participation d’autrui laisse croire que Dubé et Martel auraient eu des rapports sexuels à trois avec la plaignante, selon la période infractionnelle inscrite à leurs dénonciations respectives.
Selon nos informations, le duo d’entraîneurs aurait cohabité à une certaine période.
Enquête préliminaire en juin
Martel avait été arrêté à l’été 2023 et accusé d’une quarantaine de chefs d’accusation au total. Parmi ceux-ci, notons des accusations de leurre, d’exploitation sexuelle, de contacts sexuels et d’extorsion.
En plus de ses activités dans le cheerleading, qui l’ont même mené à fonder un club, Matthieu Martel se présentait comme un coach de vie «traducteur de l’âme».
Le tribunal avait ordonné sa détention pour la durée des procédures judiciaires en mai 2024. Son dossier doit revenir devant la cour en juin pour la tenue de son enquête préliminaire.
Quant à Amélie Dubé, elle reviendra devant le tribunal en mai prochain pour la suite des procédures. Elle demeure en liberté.
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