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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Crimes sexuels: trois ex-éducateurs du Mont d'Youville arrêtés

Photo d'archives, JEAN-FRANCOIS DESGAGNES
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Photo portrait de Jean-François Racine

Jean-François Racine

2023-06-21T20:49:39Z
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 Trois ex-éducateurs de l’ancien orphelinat du Mont d'Youville devront faire face à des accusations de nature sexuelle pour des crimes qui auraient été commis sur des enfants entre 1971 et 1985.

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 Michel Leblanc, 67 ans, Raynald Hamel, 74 ans et John Anthony O’Reilly, 78 ans, ont été arrêtés mercredi avant d’être relâchés. Les trois hommes étaient visés par un mandat d’arrestation et dix chefs d’accusation au total. 

Les trois résidents de Québec reviendront le mois prochain au palais de justice. Deux victimes alléguées de sexe différent étaient enfants au moment des gestes reprochés. 

Selon le mandat d’arrestation visant Michel Leblanc, le suspect aurait agressé sexuellement une fillette pendant environ cinq ans. Il est également visé par un chef d’attentat à la pudeur sur la même fillette entre 1979 et 1983. 

Toujours selon le document judiciaire, Raynald Hamel aurait agressé la même fillette durant deux ans. 

Hamel aurait également attenté à la pudeur d’un garçon, entre 1971 et 1976. 

Ce même plaignant aurait aussi été agressé par John Anthony O’Reilly durant la même période. 

En 2010, John-Anthony O’Reilly avait été condamné à deux ans pour des agressions contre cinq pensionnaires du Mont d’Youville. 

En 2020, la cour a autorisé une demande d’action collective regroupant des centaines de victimes d’agressions sexuelles, physiques et psychologiques commises par 71 personnes qui œuvraient au Mont d’Youville. 

Les agressions reprochées seraient survenues entre 1925 et 1996, soit sur une période de plus de 70 ans. 

Le groupe demande une somme de 2 M$ en dommages et intérêts ainsi que pour compenser la douleur et la souffrance reliées à ces abus. 

Ce procès doit avoir lieu en 2024. 

Épuisée par les procédures judiciaires qui s’éternisent, une des victimes alléguées avait demandé au gouvernement l’automne dernier des gestes concrets pour régler l’affaire rapidement. 

L’ancien orphelinat était situé sur l’avenue du Bourg-Royal, à Beauport. 

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