COVID-19: la situation sanitaire «va dans le bon sens» au Québec

À partir de samedi, l’obligation du port du masque prendra fin au Québec, une recommandation que maintient la Santé publique, qui estime que la situation va «dans le bon sens».

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«Les décès, les hospitalisations, les absences des travailleurs de la santé, tous les indicateurs ne cessent de décroître. Ça montre qu’on avait raison d’amorcer graduellement un retour à la normale», a résumé le D^r Boileau, directeur national de santé publique par intérim, qui faisait le point sur la situation actuelle, mercredi.

Le D^r Boileau recommande néanmoins aux personnes vulnérables de continuer de porter le masque. Et bien que l’obligation du port du masque sera levée dans les lieux publics, elle restera tout de même en place dans les transports en commun, dans les centres hospitaliers, ainsi que dans les CHSLD.

«On espère et on est assez convaincu que le retrait du port du masque pendant la fin de semaine n’affectera pas la courbe descendante que nous avons. On veut tout de même se donner le temps d’observer ça avant d’aller plus loin», a-t-il expliqué.

Lors des deux dernières années, les mesures sanitaires avaient été allégées pendant l’été, alors que la COVID était moins forte, pour ensuite être réinstaurées une fois l’automne arrivé. Un scénario que ne souhaite pas le D^r Boileau, qui privilégie plutôt une «communication constante» et la sensibilisation du public.

«On devrait être en mesure de naviguer avec des politiques publiques qui seront moins contraignantes. Mais nous ne savons pas ce qui sera devant nous. Il faudra être attentif à tout cela, mais ce n’est pas ce que nous souhaitons», a-t-il soutenu.

Vu l’amélioration observée de la situation au Québec, il prévoit également de diminuer la fréquence de ses points de presse.

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Dose de rappel

Le D^r Boileau a aussi voulu clarifier à qui s’adressent les doses de rappel, vu le nombre de questions élevé à ce sujet.

La première dose de rappel, communément appelé la troisième dose, est recommandée pour tous ceux qui ont plus de 18 ans, incluant les femmes enceintes.

Elle est également recommandée pour les adolescents de 12 à 17 ans considérés comme étant à «risque élevé de complication s’ils font une COVID, ou qui vivent dans des milieux collectifs fermés», a précisé le D^r Boileau. Tous les adolescents peuvent toutefois la recevoir, s’ils le souhaitent.

La quatrième dose, quant à elle, est plutôt recommandée pour ceux vivant dans des CHSLD ou en résidence pour personnes âgées. Elle est également suggérée pour les personnes âgées de 80 ans et plus, ainsi que celles immunosupprimées ou dialysées de plus de 12 ans.

Les personnes «très vulnérables» vivant dans des communautés éloignées peuvent également en bénéficier.

«Il y a peu d’avantages à recevoir cette dose de rappel si on ne fait pas partie de ces clientèles. Malgré cela, les personnes de 18 ans et plus pourraient s’en prévaloir, si elles le souhaitent», a vulgarisé le D^r Boileau.